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Bill White est un proche de Melania et Donald Trump. Le livre de la première dame est une référence et les photos du couple présidentiel sont partout. Le voici, ambassadeur des États-Unis en Belgique, un pays qu’il fréquente depuis 20 ans et qu’il adore.
« La Belgique est fantastique, lance-t-il. On aime être ici. Je comprends un petit peu le français. Ma famille est canadienne-française, d’une petite ville au sud de Montréal ».
L’original, c’est le nom de la ville. « J’ai 86 membres de ma famille qui sont des Canadiens francophones et je les aime tous, raconte-t-il. Leur nom de famille est Prévost, comme votre ministre des Affaires étrangères ».
Le partenariat entre nos deux pays ne pourra jamais être rompu.
Fervent soutien de Donald Trump, le diplomate partage son analyse d’une Europe en déclin, menacée par l’immigration et une mauvaise gestion. Mais le lien avec la Belgique reste plus que jamais solide. « Le partenariat entre nos deux pays ne pourra jamais être rompu. Quoi qu’en dise à l’une des parties. Mais je vous le dis, je suis également très inquiet pour l’Europe. Car vous dépensez trop. Je suis très inquiet en raison de l’immigration clandestine et de ses conséquences. Car nous avons vu cela se produire en Amérique. Nous pouvons vous donner le scénario. Nous savons de quoi il s’agit ».
Tout comme le président américain Bill White considère que l’Europe doit prendre son destin en main sans l’aide financière des États-Unis qu’un électrochoc est nécessaire. « Parfois les gens ont besoin d’un électrochoc car le PIB est en baisse dans toute l’Europe, affirme-t-il. Il s’agit d’une situation économique très préoccupante. Les dépenses ont explosé en Europe, en Belgique. L’Europe ne peut pas se permettre de continuer à financer tous ses programmes. Car l’argent ne se trouve pas chez nous. Si je gérais un budget comme cela, mon mari m’aurait licencié depuis longtemps ».
L’ambassadeur est un homme d’affaires dont la mission est de développer les liens commerciaux avec la Belgique. Il soutient son ami, le président, envers et contre tous. « Quand j’analyse la couverture médiatique de mon président en Europe, je trouve cela terrible. Cela me dégoûte car c’est faux, lâche-t-il. 87 % des articles consacrés à Donald Trump en Europe sont négatifs et ce n’est ni juste, ni exact, ni gentil. Parce que c’est un homme formidable et je l’aime ».
Bill White nous annonce la venue du président américain en Belgique en juin prochain à l’occasion des 250 ans de l’indépendance des États-Unis.















