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«Aujourd’hui, j’assume avec humilité la présidence de la République, par succession constitutionnelle, afin de mettre en place et diriger un gouvernement de transition», a déclaré le nouveau chef de l’État, immédiatement après avoir prêté serment devant le Parlement.
La présidente Dina Boluarte a été destituée dans la nuit de jeudi à vendredi par un vote majoritaire du Parlement, à la suite de plusieurs motions en ce sens déposées au cours de la journée par les principales forces politiques de l’assemblée.
Destituée, elle perd de fait son immunité et se retrouve désormais exposée à d’éventuels procès susceptibles de la conduire en prison.
Les principales forces politiques du Parlement monocaméral ont déposé jeudi cinq motions de destitution. L’examen de quatre d’entre elles a été approuvé dans la soirée à la majorité par le Parlement monocaméral.
Les motions invoquent une «incapacité morale permanente» de la présidente à exercer ses fonctions, selon les documents lus à l’ouverture de la session parlementaire.



















