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Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé mardi que six personnes avaient péri dans les frappes israéliennes à Doha mais qu’aucun de ses négociateurs n’avait été tué dans l’attaque.
L’attaque a tué le fils du négociateur en chef du Hamas Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un membre des forces de sécurité qatarie, a indiqué le mouvement dans un communiqué. Mais « l’ennemi n’a pas réussi à assassiner les membres de la délégation en charge des négociations », a-t-il ajouté.
Israël a indiqué que l’attaque visait les dirigeants du Hamas mais tous ont survécu, selon le responsable. Les médias israéliens ont écrit que Khalil al-Hayya était la cible de la frappe, avec Khaled Mashal et Zaher Jabarin. Tous trois font partie de la commission qui dirige politiquement le Hamas.
Le Qatar a par ailleurs affirmé qu’un membre de ses forces de sécurité a été tué dans l’attaque israélienne. D’autres ont également été blessés dans les frappes qui ont visé un complexe abritant des membres du mouvement islamiste palestinien Hamas à Doha.
Donald Trump très mal à l’aise
La frappe israélienne contre des responsables du Hamas à Doha, sur le territoire du Qatar, a rendu Donald Trump « très mal à l’aise », a assuré mardi la Maison Blanche, ajoutant que Washington avait prévenu son allié qatari.
« Bombarder unilatéralement au Qatar, une nation souveraine et un allié proche des Etats-Unis qui travaille dur, avec courage, et qui prend des risques, pour négocier vers la paix, ne promeut pas les objectifs d’Israël ni de l’Amérique », a déclaré Karoline Leavitt à la presse.


















