Accueil Actu Monde International

Séisme au Maroc: le pays pourrait avoir besoin d'aide pour "des mois, voire des années", avertit la Croix-Rouge

La Croix-Rouge internationale a alerté samedi sur l'importance des besoins à venir du Maroc, après le séisme meurtrier qui l'a frappé, évoquant "24 à 48 heures critiques" et des besoins pour "des mois voire des années".

"Nous nous mobilisons pour soutenir le Croissant-Rouge marocain", a indiqué Hossam Elsharkawi, directeur régional Proche-Orient et Afrique du Nord de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), dans un communiqué.

"Ce ne sera pas l'affaire d'une semaine ou deux comme notre région l'a vu avec le grand tremblement de terre de Turquie et de Syrie plus tôt cette année. Nous tablons sur des mois, voire des années de réponse", a-t-il cependant mis en garde. 

Les équipes du Croissant-Rouge marocain se sont déployées immédiatement sur le terrain pour "évaluer la situation, soutenir les opérations de recherches et de secours et apporter une aide aux populations affectées en coordination étroite avec l'IFRC et les autorités locales", souligne le communiqué.

L'aide est multiple : "premiers secours, soutien psychologique et aide au transport des blessés vers les hôpitaux" mais "les zones les plus touchées sont assez lointaines et montagneuses, donc difficiles d'accès", ajoute-t-il.

La fédération "est prête à déployer des équipes d'urgence dans les 24-48 heures selon les besoins" et a déjà contacté les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe pour de l'aide.

"Les prochaines 24 à 48 heures seront critiques pour sauver des vie. Les efforts de recherche et de secours seront la priorité bien sûr tout en s'assurant qu'on prenne soin des rescapés", a ajouté Caroline Holt, directrice mondiale des opérations à la fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

"Nous savons à quoi nous attendre. Il faut traiter les morts avec dignité, apporter de l'eau potable à la population et s'assurer qu'une catastrophe ne s'ajoute pas à la catastrophe : l'hygiène doit réellement être maintenue", a-t-elle dit.

À lire aussi

Sélectionné pour vous