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Sept ans après sa condamnation, Oscar Pistorius obtient la libération conditionnelle

La commission en charge des libérations anticipées a décidé vendredi d'octroyer la liberté conditionnelle à l'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, condamné en 2016 à 13 ans d'emprisonnement pour le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp il y a dix ans.

"Le département des services correctionnels confirme le placement en liberté conditionnelle de M. Oscar Leonard Carl Pistorius, à compter du 5 janvier 2024", a déclaré administration pénitentiaire dans un communiqué, à l'issue des délibérations d'une commission ad hoc dans une prison proche de Pretoria où l'athlète est détenu.  

Une commission ad hoc, composée de membres des services pénitentiaires et de simples civils, s'était rassemblée dans la matinée dans la prison proche de Pretoria où Pistorius, 37 ans, est encore détenu. Cette commission était chargée de déterminer si le condamné pour meurtre est "apte ou non à une réinsertion sociale".  

Pistorius "ne s'est pas réhabilité" en prison, a estimé June Steenkamp, la mère de la victime, dans une déclaration soumise à la commission. La famille ne s'est toutefois pas formellement opposée à la demande de libération anticipée.  

En mars, une première demande avait été rejetée. Les services pénitentiaires avaient estimé à la surprise générale que Pistorius, condamné à 13 ans et 5 mois de prison en appel, n'avait pas purgé la période de détention minimale requise.  

En Afrique du Sud, les prisonniers peuvent bénéficier d'une libération anticipée après la moitié de leur peine écoulée. Pistorius ayant été condamné en première instance, puis plusieurs fois en appel, il avait été calculé que, selon un décompte commençant à la date de sa dernière condamnation, il n'avait pas purgé le temps minimum.   Mais la Cour constitutionnelle a contredit ce calcul, estimant le mois dernier que le décompte devait commencer à la date de son premier placement en détention.

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