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Un document secret russe, révélé par le Washington Post, affirme qu’aucune paix en Ukraine ne sera possible avant 2026. Moscou exige la disparition du gouvernement ukrainien et la reconnaissance des territoires occupés.
Que sont les vraies conditions de la Russie pour la paix en Ukraine ? Un document secret, révélé par le Washington Post affirme qu’aucun accord de paix en Ukraine ne pourrait être conclu avant 2026.
Ce document confidentiel aurait été rédigé par un groupe de réflexion russe et a été intercepté par un service de renseignement européen. Celui-ci devrait, d'après le Washington Post, servir de base pour les négociations.
"Un démantèlement total"
L'un des points clé est l'exigence d'un démantèlement total du gouvernement ukrainien. "Le régime de Kiev ne peut pas être changé de l’intérieur. Son démantèlement total est donc nécessaire", dit le document.
Le pouvoir russe veut aussi la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur les territoires occupés (les quatre provinces et la Crimée). La Russie veut aussi une zone tampon dans le nord-est de l'Ukraine, à la frontière avec les régions russes de Briansk et de Belgorod. Moscou rejette par ailleurs l'idée d'un déploiement des forces de maintien de la paix sur le territoire ukrainien.
Selon ce document, un retour à la paix ne pourra pas avoir lieu avant 2026, rejetant donc le plan de Donald Trump qui avait suggéré une résolution du conflit en 100 jours. "Nous pouvons encore affaiblir la position des États-Unis en augmentant les tensions entre la Maison-Blanche et d’autres pays", explique le document.
Trois exigences russes?
Moscou n'a pas encore réagi à la proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours. Selon Reuters, le Kremlin aurait cependant formulé trois exigences pour toute négociation : l’Ukraine ne doit pas rejoindre l’OTAN, aucune troupe étrangère ne doit être stationnée sur son sol, et les annexions russes doivent être reconnues au niveau international.
Ce jeudi midi, les émissaires américains sont arrivés en Russie. Ils sont censés présenter au Kremlin la proposition de Donald Trump de cessez-le-feu.



















