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Malgré les réactions internationales et les pressions croissantes, presque rien ne semble arrêter Benjamin Netanyahu dans son offensive menée à Gaza. Selon notre experte en relations internationales, Chantal Monet, ni les condamnations verbales, ni les embargos sur les armes décidés par plusieurs pays, dont la Belgique, ne le dissuadent de poursuivre son opération militaire dans l’enclave palestinienne.
Isolé, Israël conserve néanmoins un soutien stratégique
Benjamin Netanyahu a cependant lui-même reconnu l’isolement grandissant de son pays sur la scène internationale, considérant qu’Israël allait devoir se débrouiller seul et développer ses propres industries d’armement afin de garantir une sorte d’autarcie. Cette détermination s’explique notamment par un soutien robuste et constant des États-Unis, un allié stratégique pour Israël.
En effet, le chef de la diplomatie américaine a redit hier au Premier ministre israélien qu’il allait pouvoir « compter sur le soutien indéfectible des États-Unis », et cela, malgré l’attaque au Qatar quelques jours plus tôt.
Un soutien américain militaire, idéologique et diplomatique
Les États-Unis fournissent à Israël des ressources militaires considérables, un appui idéologique fort et un soutien diplomatique à travers leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU. De tels engagements renforcent la confiance de Benjamin Netanyahu dans sa stratégie, en dépit des nombreuses critiques internationales.
Le Premier ministre israélien semble déterminé à maintenir une politique d’indépendance, quitte à réduire certaines alliances historiques. Bien que ces embargos puissent compliquer certaines coopérations internationales, Israël reste assuré du soutien de son principal allié, les États-Unis, un partenaire clé dans ses efforts militaires et diplomatiques.


















