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Le service d’urgence du CHU Saint-Pierre a été marqué par une matinée d’une rare violence ce jeudi 19 juin. Un patient, qui venait d’être admis, a attaqué deux infirmiers à l’aide d’un objet tranchant, un couteau selon certains témoins.
L’un aurait été touché au thorax et l’autre à l’abdomen, provoquant une hémorragie importante que les chirurgiens ont tenté de contrôler. « C’est un infirmier qui est spécialisé dans les urgences et l’autre qu’on appelle un infirmier social. Donc, il a en plus une pratique particulière pour des personnes qui auraient des problèmes sociaux à régler. Ce sont des gens qui sont vraiment dévoués à la communauté et ce sont eux qui ont été touchés par cette personne. L’enquête devra montrer si c’est une personne qui est à un cas psychiatrique ou pas, c’est encore trop tôt pour le dire », a déclaré le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close.
Le parquet de Bruxelles et le laboratoire de la police judiciaire fédérale sont descendus sur place. Le service d’aide aux victimes est venu en aide au personnel, mais aussi aux patients marqués par la scène dont ils ont été témoins. « On a d’abord beaucoup d’empathie pour le personnel. Il faut que les gens se rendent compte que ce personnel, il est là pour vous soigner, il n’est pas là pour être mis en danger. Notre boulot comme autorité, c’est de les protéger, mais je le répète, dans le même temps, il faut qu’on débriefe ensemble parce qu’on ne peut pas faire de l’hôpital un bunker », a rajouté Philippe Close.
Une réunion sera organisée prochainement entre la direction de l’hôpital et les autorités pour analyser la situation. Pour l’heure, seules les urgences vitales sont prises en charge par le CHU Saint-Pierre. Les ambulances et les patients sont redirigés vers d’autres hôpitaux lorsque leur santé le permet.
