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Agression sexuelle présumée à Anderlecht : l’association qui employait le suspect apporte des détails sur le profil de son surveillant

Par RTL info avec Laura Van Lerberghe et Anna Lawan
Dans l’affaire de l’agression présumée dans une école à Anderlecht, l’association qui employait le suspect et qui avait été pointé du doigt a réagi ce jeudi. Elle tient à préciser, par l’intermédiaire de son avocat, comment elle a traité cette affaire et de quelle façon sont recrutés ces surveillants.

Suite à l’affaire d’agression sexuelle présumée survenue dans une école d’Anderlecht, l’association employant le surveillant suspecté a pris la parole. Le surveillant est suspecté d’attouchement envers un enfant de 3 ans dans une école à Anderlecht. Les faits se sont produits le 24 septembre au moment de la garderie. L’association en est informée 5 jours plus tard, et licencie le surveillant le 1er octobre.

Le suspect avait été bénévole pendant 1 an avant d’être officiellement employé comme surveillant en septembre 2025. Pour son responsable, qui s’exprime par l’intermédiaire de son avocat, rien ne laissait présager un problème. « Il n’y avait jamais eu la moindre critique, ni de parents ni de personne », déclare Luc Lethé, l’avocat de l’association chargée de la surveillance des enfants. Ce dernier précise en outre que le casier judiciaire du surveillant était vierge.

« Il n’y a pas eu de nudité »

L’association réfute également certaines informations relayées par la presse. « Notamment à parler de nudité, alors qu’il n’y a pas eu de nudité », explique-t-elle, tout en affirmant que l’aide maternelle présente aurait rapidement mis fin à la situation, emmenant les enfants.

L’avocat de l’association rajoute : « Publier des choses pareilles aboutit peut-être à une explosion d’énervement ou de colère de la population. »

Un recrutement rigoureux

Concernant ses procédures de recrutement, l’association dit être rigoureuse dans le recrutement de ses surveillants. Elle vérifie leur diplôme ou la formation en cours, leur casier judiciaire, enquête sur leurs références et réalise un test de terrain.

Ce protocole a d’ailleurs été respecté : « Le candidat qui veut devenir surveillant doit d’abord venir travailler pendant une semaine pour qu’on évalue comment il s’occupe des enfants, comment il joue avec eux, quelle est sa pédagogie, etc. Et tout ça a été fait, en plus du casier judiciaire qui était bien vierge. Donc voilà, on ne peut pas faire plus », affirme Luc Lethé, l’avocat de l’ASBL.

Depuis l’éclatement de l’affaire, l’association et certains enseignants disent être victimes de menaces verbales. Dans ce contexte déjà tendu, des plaintes ont été déposées.

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