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"350 millions d’albums vendus": après 80 ans d’existence, Bob et Bobette restent toujours aussi populaires

En Flandre, les vacances de Pâques ont débuté cette semaine, et les vacanciers sont nombreux à avoir rejoint la côte pour y passer quelques jours. L’occasion d'y déguster des crevettes fraîchement pêchées, mais aussi de profiter de la plage en lisant un album de Bob et Bobette, au soleil. 

Leurs aventures en bande dessinée ont passionné des générations de lecteurs, et ils viennent de fêter leurs... 80 ans. Voici Suske en Wiske, ou Bob et Bobette, en français. 

Wout Schoonis dessine leurs aventures depuis deux ans. Créés par Willy Vandersteen, les personnages apparaissent dans un journal en 1945. À l’époque, le contexte dans lequel évolue les deux adolescents est avant-gardiste. "C’est une famille recomposée. Une tante avec deux enfants, la présence d’un oncle... À l’époque, cela peut paraître spécial, mais aujourd’hui, c’est devenu plus courant", se remémore ainsi Wout Schoonis dessinateur. 

Si Bobette garde avec les années son petit nœud rouge dans ses cheveux blonds, le look de Bob évolue lui aussi. Le long pantalon apparaît en 1970. Le jean moulant et le sweat quinze ans plus tard. Le succès, lui, reste constant.

"Au total, 350 millions d’albums ont été vendus. C’est énorme ! Chaque nouvel album est vendu à 70.000 exemplaires. C’est impressionnant", s'exclame Patrick Van Gompel, spécialiste de la bande dessinée.

La pêche aux crevettes

C’est l'une des attractions de la saison : la pêche aux crevettes à cheval. Elle est inscrite depuis 2013 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Vêtus de leurs cirés jaunes et assis sur leurs chevaux de trait brabançons, les pêcheurs s’avancent dans la mer avec leurs filets. L’exercice est particulier, car il faut affronter les courants, maîtriser les vagues, connaître les vents et surtout savoir où se trouvent les crevettes. D’où l’importance de bien dresser son cheval. 

"Il faut avoir confiance en son cheval. Il ne doit pas vous amener en plein milieu de la mer et vous faire tomber à l’eau. Le cheval doit vous faire confiance, car il ne voit pas où il marche", explique Nele Bekaert, pêcheuse. 

Il existe, entre le pêcheur et son cheval, un lien extraordinaire. Stefaan est pêcheur depuis plus de 20 ans. Démontrer son savoir-faire aux touristes est une passion. "Voilà les crevettes", montre-t-il. "Elles sont plutôt grandes. L’eau est froide, le vent vient du nord-est. Si l’eau est plus chaude, les crevettes seront plus petites et maintenant, elles sont plus grandes. La saison de la pêche se termine au mois d’octobre".

"250 euros pour une saison"

Elles font partie du paysage de nos plages : les cabines. Souvent blanches, parfois peintes en bleu ou avec des rayures, elles font partie du charme de la côte belge. Mais à Knokke-Heist, les prix de location s’envolent. "J’ai acheté la cabine, mais l’emplacement sur lequel elle se trouve est loué à la commune. Et cela coûte 250 euros pour une saison", confie ainsi Albert Baras, locataire d’une cabine de plage.

La commune de Knokke-Heist loue 3.000 emplacements de plage à des particuliers. Leurs coûts ? Entre 250 et 400 euros par an. Vu la demande, de nombreux locataires sous-louent l’emplacement. "Nous louons une cabine pour une saison de 6 mois. Des vacances de Pâques jusqu’au premier octobre. Pour ces 6 mois, nous payons 1.500 euros", explique Lydia Maes, locataire d’une cabine de plage. 

Les annonces se font principalement via les réseaux sociaux. La commune veut lutter contre cette pratique. "Si nous voyions un panneau "À louer" accroché sur la cabine, nous demandons au locataire de le retirer. Nous allons informer nos clients et se montrer tolérants jusqu’en 2026. Mais après cette date, nous serons plus stricts et sanctionnerons cette pratique", met en garde Bert De Brabandere, échevin du tourisme à Knokke-Heist. 

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