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Les chiffres sur le niveau de l'enseignement en Flandre sont interpellant tant ils ne sont pas bons. Comment l'expliquer?
Mauvais bulletin pour l'enseignement flamand. Une école sur sept qui a été contrôlée par l'inspection scolaire a reçu un avis défavorable. Parmi les établissements pointés du doigt: l'école Don Bosco à Genk. "Le point négatif était que le niveau de connaissances de nos élèves appris durant leurs études n'était pas suffisant", avance Karen Ceyssens, directrice de l'établissement. Pour améliorer l'apprentissage, l'école développe le principe des cours interactifs.
Le dernier rapport de l'inspection scolaire est sévère. En 2024, 15% des 622 écoles contrôlées échouent aux tests, soit le double de l'année précédente. "Les écoles ont une bonne vision, une bonne stratégie et une bonne organisation mais elles sont confrontées à un problème de transmission du savoir", analyse Katrien Bonneux, inspectrice générale de l'enseignement flamand.
Parmi les explications: l'absence de continuité. Les directeurs changent trop souvent et il manque de professeurs. "Je connais de nombreux directeurs qui se lèvent le matin et qui craignent de recevoir un message annonçant l’absence pour maladie ou la démission d’un professeur. Ils sont alors plus occupés à chercher un remplaçant qu'à diriger leur école", affirme Pedro De Bruyckere, expert de l’enseignement.
Dans le reste de ce tour de l'actualité du nord du pays: l'Antwerp qui dit adieu à une tribune mythique et le retour des moules de Zélande.
