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Il avait été tabassé par des militaires: un homme succombe à ses graves blessures, à Tournai

Deux militaires casernés à Tournai ont roué de coups un homme à la sortie d'un café à Tournai, fin juin. La victime, un Tournaisien de 37 ans, a succombé à ses graves blessures, indique mardi le parquet.

La victime avait été hospitalisée dans un état grave à Tournai. Ce mardi, le parquet de Tournai a été avisé du décès de la victime. "Initialement, les deux auteurs des coups avaient été placés sous mandat d'arrêt du chef de 'coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail'. Le mandat d'arrêt, délivré le 21 juin avait été confirmé par la chambre du conseil de Mons", a rappelé mardi Eric Delhaye, procureur du Roi de division à Tournai.    

"Suite au décès de la victime, le mandat d'arrêt des deux hommes sera probablement requalifié par la chambre du conseil, en meurtre ou pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner", précise le magistrat.   Les faits se sont déroulés la nuit du lundi 19 au mardi 20 juin, face à un café du quai du "Marché aux poissons", un des lieux festifs à Tournai. Peu après minuit, trois militaires sont entrés dans un des établissements afin de prendre une consommation. Pour une raison indéterminée, le patron de l'établissement a refusé de servir le trio.    

En sortant du bar, les trois hommes ont eu une altercation avec un passant. S'en est suivie une violente bagarre lors de laquelle la victime a été rouée de coups par deux des trois militaires. L'homme, qui a été pris en charge par les services de secours de la zone Wapi, était inanimé.    

Après avoir pris la fuite, les trois militaires ont été poursuivis et rapidement interpellés par la police du Tournaisis. De passage au sein de la caserne de Tournai, les trois individus y suivaient une formation en logistique.   Au lendemain de cette violente agression, les faits avaient été fermement condamnés par la Tournaisienne Ludivine Dedonder, ministre de la Défense. Celle-ci avait annoncé la suspension, provisoire, des trois suspects, le temps que l'enquête détermine leurs responsabilités.    

Selon les premiers éléments de l'enquête, un différend entre les protagonistes à propos de femmes serait à l'origine des faits.

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  • Trois militaires qui se retrouveront bientôt au chômage, sans parler du reste. Le pénal ne va pas les rater et ça leur fera très mal..!

    Gérard G
     Répondre