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C'est une nouvelle glaçante qui est tombée ce vendredi matin. Le corps repêché lundi à Vivegnis, dans le canal Albert, est bien celui de Pierre Noiret, professeur de l’Université de Liège, porté disparu depuis deux semaines.
Depuis le 4 avril, plus aucun signe de vie. Ce jour-là, Pierre Noiret, 59 ans, enseignant au département des sciences historiques de la faculté de philosophie et lettres de l’ULiège, avait été vu pour la dernière fois dans les bâtiments de l’université, place du Vingt Août. Son téléphone avait brièvement activé une antenne en centre-ville. Puis plus rien.
Un appel à témoins et des fouilles en vain
Peu habitué à ce genre de fuite, l'entourage de Pierre Noiret s'alarme. Le mardi 8 avril, la police fédérale lance un appel à témoins, qualifiant la disparition d’inquiétante. Le portrait diffusé est précis : "Pierre mesure 1m73 et il est de corpulence mince. Il a les yeux bruns et de courts cheveux bruns. Il porte des lunettes noires à monture ronde. Au moment de sa disparition, il portait un pantalon noir, un sweat-shirt noir et des bottines noires."
Dimanche et lundi, les policiers intensifient les recherches en investissant les locaux de l’université. Chaque pièce, chaque recoin de la place du Vingt Août avait été fouillé. En vain.
Une découverte macabre
Ce lundi, un corps a été retrouvé dans le canal Albert. Si de premières pistes laissaient croire qu'il s'agissait du professeur, il a formellement été identifié et la nouvelle est tombée ce vendredi matin; le corps est bien celui de Pierre Noiret.
Un homme respecté
Ce drame laisse un vide immense. La disparition de Pierre Noiret a pris tout le monde de court. Professeur apprécié, expert reconnu dans sa discipline, il semblait loin de tout profil à risque. Il menait une carrière valorisante et entretenait des relations solides avec son entourage. Sur les réseaux sociaux, les hommages fleurissent. On y lit que l'homme était "brillant, passionné et toujours bienveillant".



















