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Laurent a changé de vie il y a 13 ans et fournit maintenant la Cour depuis Sprimont: "C'est hyper passionnant"

A Sprimont, un ancien banquier a voulu changer de vie, il y a 13 ans, en fondant une entreprise de restauration et de création de lustre nommée la Lustrerie Goose. Il est, depuis devenu fournisseur de la Cour.

Lisa restaure un vieux lustre abîmé. Elle veut lui redonner sa lumière d'antan. Quand il est arrivé à l'atelier, il était très oxydé. "On l'a traité d'un point de vue mécanique, donc on a frotté le laiton pour faire réapparaître la matière première. Et puis après, on vient le polir pour lui redonner toute sa brillance", nous explique l'artisane.

Place ensuite à l'électrification et la remise aux normes. Après ça, Lisa devra remonter entièrement le lustre. "Il faut vraiment faire attention à chaque étape, être très minutieux et ça prend énormément de temps".

Un travail de patience qui a séduit son patron, Laurent Brogneaux. Cet ancien banquier a tout plaqué il y a 13 ans pour se former au métier de lustrier. "C'est un métier qui demande beaucoup, beaucoup de compétences. C'est tellement diversifié comme métier que c'est hyper passionnant. Donc j'ai plongé tête baissée dedans."

Un pari gagnant. Aujourd'hui, Laurent a un cahier de commandes bien rempli, notamment pour la Cour. Puisque depuis 2021, la lustrerie sprimontoise a le titre de fournisseur breveté de la Cour.

L'année dernière, ils ont aussi réalisé un travail important pour le palace bruxellois Astoria : "On a vraiment travaillé à l'ancienne, sur base de photos historiques. On a vraiment refait des plans avec des moules, des anciens moules et modèles qu'on a en stock", montre-t-il.

Au total, une trentaine de lustres a été revue par l'entreprise. Pour 2025, la lustrerie a déjà une quinzaine de commandes en cours. Les artisans vont notamment restaurer les lustres de la salle gothique de l'hôtel communal de Mons.

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