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Saison exceptionnelle pour le sirop de Liège… avec même des cuvées au « goût particulier, très fleuri »

Par RTL info avec Mathieu Langer et David Muller
Les siroperies du plateau de Herve débordent de pommes et de poires, au point d’avoir dû refuser des fruits, mais aussi d’avoir pu créer des cuvées spéciales avec certaines variétés rares.

Il arrive en ce moment environ 2,5 tonnes de fruits par jour chez les artisans siropiers. Éric Charlier, patron de la siroperie du même nom à Henri-Chapelle (Welkenraedt), a même dû refuser « énormément » de fruits cette année. « Malheureusement », explique-t-il, car il a commencé « très tôt », dès la fin août, dans le but de « faire beaucoup de stock cette année ».

Mais les récoltes se sont avérées trop fructueuses pour leur capacité : « Dû au climat, on a eu une année exceptionnelle, donc beaucoup de poires, beaucoup de pommes. On a eu beaucoup de soleil, on a eu des pluies aux bons moments, on n’a pas eu de gelées tardives. Même pas que nous : dans tous les fruits il y a eu une année superbe », détaille-t-il.

Trois étapes pour fabriquer le sirop

Pour fabriquer le célèbre sirop artisanal, il y a « trois grosses étapes », qu’Éric détaille : « Première étape, c’est la cuisson des fruits. 70 % de poires et 30 % de pommes. Ça se passe la nuit, 12 heures. Ça mijote. Deuxième étape, la presse. C’est elle qui va écraser nos pommes et nos poires cuites. On va stocker notre jus et puis il faudra recuire une deuxième fois le jus, tout simplement. »

L’objectif de la siroperie Charlier est de produire 16 tonnes de sirop. Caroline Goessens s’occupe de la mise en pot. Sa charge de travail « dépend du format qu’on remplit mais en moyenne il y a 300 kg à mettre en pot tous les jours. »

Une cuvée spéciale aux coings

Et la siroperie s’adapte aussi aux fruits qui arrivent. « On a eu beaucoup de poires de coing cette année donc on a pu faire vraiment des cuvées spéciales poire de coing. Un goût très fleuri qui est particulier, on en a profité pour refaire une cuvée », explique-t-elle. Car « en général, on a des fruits plus classiques. Les poires de la région, poires de Légipont (aussi appelée Fondante de Charneux, NDLR), mais la poire de coing, c’est plus rare. »

Les siroperies sont en train de terminer le travail, que devrait encore durer une dizaine de jours, jusqu’à début novembre.

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