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Les policiers qui ont été impliqués dans l'incident vendredi après-midi qui a conduit au décès d'un trentenaire à Oupeye ont pu regagner leur domicile mais souffrent d'un choc post-traumatique, rapportent mercredi plusieurs sources policières à l'agence Belga, citant un compte-rendu écrit des événements transmis par la zone de police concernée. Les deux agents n'ont pas encore été entendus par le Comité P.
"Le policier projeté au sol souffre de contusions multiples, dont genoux, épaules, poignets et hanches", détaillent-elles. On semble s'orienter pour l'instant vers un tir de légitime défense: il ressort en effet de ce compte-rendu que le conducteur du quad a percuté le premier policier, qui est tombé au sol, puis qu'il lui a roulé sur le corps. C'est alors qu'il a tenté de percuter le deuxième policier, "qui a tout juste eu le temps de se jeter sur le côté et de faire feu en direction du conducteur", indique encore le compte-rendu.
Les deux agents qui ont pu regagner leur domicile, sont actuellement en incapacité de travail et souffrent d'un choc post-traumatique. Ils sont encadrés par le service d'accompagnement de la police fédérale. Leur audition auprès du comité P, le Comité permanent de contrôle des services de police, n'a pas encore eu lieu, les deux policiers n'étant actuellement pas en état psychologique pour être entendus.
Sur le terrain, une nette accalmie a été constatée à Oupeye et Herstal, communes où des affrontements avec les forces de l'ordre ont eu lieu ces dernières nuits, mais les dispositifs policiers vont rester présents, bien que plus discrets. Au total, plus d'une centaine de policiers ont été mobilisés sur le terrain depuis vendredi soir, moment où les premières émeutes ont éclaté dans la commune d'Oupeye, avec des renforts de la police fédérale, dont un hélicoptère et des maîtres-chiens.
tout à fait d'accord