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Travailler sur un avion de chasse, « c’est exceptionnel » : la Défense expose ses métiers en pénurie à Ham-sur-Heure

Par RTL info avec Marc Demoustier
La base aérienne de Florennes a quitté ses pistes pour aller à la rencontre des citoyens à Ham-sur-Heure. Des militaires ont présenté les métiers de la Défense. Objectifs : créer du lien, mais aussi recruter, notamment des électromécaniciens.

Dans la cour du château d’Ham-sur-Heure trône un ancien F-16. Une occasion pour le public de découvrir l’intérieur du cockpit et de se mettre à la place du pilote. « C’est très impressionnant au niveau de tous les boutons, toutes les informations à avoir, parce que c’est quand même assez compliqué avec tout ce qu’il y a à l’intérieur », estime Arthur, un jeune visiteur.

Comment fonctionne un siège éjectable ?

Différents stands montrent aussi ce qu’implique le métier de pilote de chasse. Il est ainsi possible de s’asseoir dans un siège éjectable pour apprendre les spécificités des phases d’éjection en cas d’urgence. « Vous avez le siège qui sort de l’avion, qui est éjecté, et vous avez des calculateurs dans le siège qui vont calculer la vitesse, l’altitude, et quand il va ralentir, le parachute principal va sortir », détaille le sergent Vincent.

Je ne me rendais vraiment pas compte que le moteur était aussi grand
Laurie, visiteuse

Et pour propulser les avions, il faut des moteurs. Laurie et son fils Noah sont particulièrement impressionnés : « Je ne me rendais vraiment pas compte que le moteur était aussi grand », s’exclame la maman. « On m’a expliqué comment ça fonctionnait, comment il était démonté, remonté, et c’est super intéressant de le voir comme ça, de si près. Et même pour les enfants, je pense que c’est très concret pour eux », juge-t-elle.

Cela fait 38 ans que l’adjudant Frédéric, technicien sur les F16, s’occupe de la maintenance de ces réacteurs. Une véritable passion. « C’est toujours une question : les gens sont-ils intéressés à faire ce boulot-là ? C‘est vraiment technique, mais travailler sur une machine comme ça, c’est quand même exceptionnel. »

Pénurie de main-d’œuvre et particulièrement d’électromécaniciens

Une main-d’œuvre précieuse qui est difficile à trouver en ce moment. « En personnel électromécanicien, on est à peu près à 60 % d’un effectif dans certains services parce que malheureusement, les écoles n’arrivent pas à sortir suffisamment de candidats dans ces domaines », explique le capitaine d’aviation Alexandre.

Pas moins de 70 métiers sont présents sur la base aérienne de Florennes. Parmi ceux-ci, celui de grutier qui attire tout particulièrement les enfants comme Colin : « Il faut bouger des boutons, mais ce n‘est pas très facile parce que, par exemple, pour aller vers l’avant, il faut pousser vers nous. »

Informaticien, cuisinier, médecin ou encore ambulancier, les possibilités sont vastes, de quoi peut-être susciter des vocations auprès des plus jeunes.

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