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Demander de l'aide lorsque l'on est fait partie du secteur culturel semble très compliqué. Certains s'estiment par exemple lésés ou oubliés, alors que le covid les frappe durement. "Je suis intermittente et effectivement, les aides ont été finalement assez rares. Donc je me suis débrouillé", nous explique Lise Vancampenhoudt, guide dans une série de musées. "
Pourtant des aides existent: 115 millions d'euros ont été débloqués par le gouvernement pour les aides complémentaires. De l'argent octroyé dans les CPAS, ce qui peut sembler humiliant pour certains acteurs culturels. Ce qui fait que trop peu d'entre eux poussent la porte pour aller la chercher. "Les CPAS ont parfois une image négative", reconnaît d'emblée Karine Lalieux, Ministre fédérale de la lutte contre la pauvreté. "Certains se disent qu'ils n'aident que des personnes qui sont des assistés sociaux. Il ne faut pas avoir honte d'aller au CPAS !", précise-t-elle ensuite.
Un avis que ne partage pas forcément Pierre-Alain Breeveld, patron d'une société de régie technique. "On a tendance à se dire que l'on doit venir nous aider, puisque l'on nous interdit de travailler, mais ici, ce n'est pas comme ça que ça marche. On vous interdit de travaille et puis c'est à vous de trouver des solutions pour sortir de la misère, ç vous de trouver des solutions pour accéder à une aide. Je ne sais pas si c'est de la honte, je pense que c'est surtout de la méconnaissance", nous explique-t-il.
Ces aides sont une perspective pour les travailleurs d'un secteur en voie d'extinction.
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