Partager:
En entrant dans le bâtiment de l’Office national de sécurité social, un étudiant peut être accueilli par un petit robot. Il peut s’agir notamment de Nora, un robot conçu pour fournir une attestation à tout étudiant qui commence un nouveau travail.
C’est une pépite technologique qui fournit en tout 500 attestations par mois. Un véritable gain de temps pour le personnel de l’office national de sécurité sociale. Mais Nora n’est pas le seul projet novateur. Par exemple, vous pouvez vous servir d’un outil de commande vocale. Il suffit de dire: "Je voudrais faire une déclaration pour Simon." L’objet de commande va vous demander: "Quelle est la date d’introduction de votre déclaration?" Voici une nouvelle manière de remplir sa déclaration liée aux cotisations sociales.
Remplir sa déclaration en conduisant
Bert Van Halst est chargé de développer ce projet. Pour lui, cet outil a clairement une valeur ajoutée: "C’est une question de facilité pour faire une déclaration spécifiquement dans des scénarios mobiles par exemple. Da la voiture, s’il y a un assistant disponible, on pourrait parler avec l’assistant et faire des déclarations avec les mains libres."
L’Office nationale de sécurité sociale, cela concerne 251.000 employeurs et 4 millions d’employés en Belgique. Donc des millions de données à gérer, comme votre salaire ou encore votre statut professionnel. Et pour les traiter efficacement, le directeur de l’ONSS, Koen Snyders, ne souhaite qu’une chose: être à la pointe du numérique.
"La technologie a évolué, explique le directeur. Maintenant, on a une déclaration trimestrielle qui est digitalisée et l’ère papier, chez nous, c’est fini." Mais l’ONSS ne s’arrête pas là. Il est aujourd’hui à la conquête de l’intelligence artificielle. C’est-à-dire dans la création d’algorithmes et de techniques permettant d’imiter les manipulations humaines sur ordinateur. Une manière de traiter plus rapidement les dossiers des clients.
Eviter les tâches automatiques
Pour Katy Fokou, chercheur en informatique, ce projet a un avantage bien précis: "On va vraiment enlever toute la partie routinière du travail de l’employé pour qu’il se consacre à des choses un peu plus pertinentes et importantes pour le traitement du dossier." Par exemple, interface répond à des questions simples sans interaction humaine.
En tout, l’ONSS dépense 74 millions d’euros par an dans l’informatique. Il est l’un des pionniers de la numérisation publique en Belgique, et ce depuis les années 90.