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La semaine dernière, Mark Rutte, secrétaire général de l’OTAN a lancé un avertissement fort : « L’Europe pourrait être la prochaine cible de la Russie ». Selon lui, les pays européens doivent se préparer à un conflit de grande ampleur. Il a évoqué le risque d’une guerre comparable à celle vécue par les générations passées, appelant à une mobilisation stratégique urgente.
Dans la foulée, deux hauts responsables britanniques – Blaise Metreweli, nouveau patron du renseignement extérieur (MI6), et Richard Knighton, chef de l’armée – ont relayé ces inquiétudes en ciblant directement la Russie.
Face à ces déclarations, Vladimir Poutine a répliqué avec fermeté. « C’est un mensonge, une pure absurdité concernant une prétendue menace russe contre l’Europe », a-t-il affirmé ce mercredi. Selon lui, les pays occidentaux entretiennent volontairement une atmosphère alarmiste : « C’est fait de manière très délibérée », a-t-il insisté.
Il a également souligné que la Russie ne cherche pas la confrontation avec l’Europe, mais qu’elle « serait prête à y répondre si ce choix était imposé ».
Guerre en Ukraine : les objectifs russes inchangés
Vladimir Poutine a profité de cette déclaration pour réaffirmer sa position sur le conflit en Ukraine. Il a assuré que les objectifs militaires de la Russie seraient atteints « sans aucun doute », notamment en ce qui concerne les territoires revendiqués par Moscou – Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.
« Nous préférerions résoudre ce conflit par des moyens diplomatiques », a-t-il déclaré, tout en accusant l’Ukraine et ses alliés occidentaux de refuser toute discussion sérieuse. Dans ce cas, dit-il, « la Russie poursuivra la libération de ses territoires historiques par la force ».
Enfin, Vladimir Poutine a affirmé que l’armée russe progressait « sur tous les fronts » et que Moscou était disposée à ouvrir des pourparlers de paix, tout en maintenant la pression militaire.


















