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"30 jours sans se plaindre" ou comment affronter la déprime hivernale?

Se montrer positif et ne pas se plaindre pendant un mois, est-ce possible? Certains y croient et se sont lancés ce défi.

C'est ce lundi que débute l'action "30 jours sans se plaindre", lancée en Flandre dans un premier temps, mais qui convainc certains partout dans le pays. L'idée est de favoriser les attitudes positives pendant un mois, jusqu'à la Saint-Valentin. Au terme de la campagne, un baromètre du bonheur, rempli au préalable, révélera si leur changement de comportement a eu un impact sur leur vie. L’action est soutenue par le ministre flamand du Bien-être, Jo Vandeurzen (CD&V).

Si l'action débute aujourd'hui, ce n'est pas un hasard : depuis 2005, on appelle le troisième lundi de janvier le "Blue Monday" (ou lundi blues). Il s'agit d'une pure invention marketing, qui n’a rien de scientifique. Un psychologue britannique, Cliff Arnall, a prétendu avoir trouvé une formule permettant de calculer "la journée la plus déprimante" de l'année. Météo sombre, période post-fêtes et le fait que tout le monde déteste les lundis ont contribué au choix du troisième lundi du mois de janvier. L’étude a d'ailleurs été payée  par un tour-opérateur qui avait intérêt à ce que les gens réservent un voyage. Le bon conseil du psychologue pour contrer ce lundi déprimant était : "Partez en vacances!".


"Toujours relativiser"

Face à cette période de l'année plus déprimante pour certains, Gérald Deschietere, professeur du service psychiatrie adulte aux cliniques universitaires St Luc donne quelques conseils ce matin sur Bel RTL, interrogé par Bernard Lobet.

"Je crois qu'il faut toujours relativiser quand on ne va pas bien, tenter de faire un travail en se disant : tiens, est-ce que ça va vraiment aussi mal que ce que je pense. Et quand ça va bien : est-ce que ça va aussi bien que ce que je pense. Et donc de penser aussi à ce qui peut se passer de positif dans la journée", préconise-t-il.


"Une très bonne manoeuvre d'hygiène mentale"

Il conseille également d'écouter son corps et ses besoins. "Mais également d'être attentif à son alimentation, à sortir suffisamment, ajoute le spécialiste. On ne le dit pas assez mais une très bonne manœuvre d'hygiène mentale, c'est de pouvoir sortir suffisamment en hiver. Comme il n'y a pas beaucoup de lumière et qu'on est souvent enfermés, il faut déjà aller prendre la lumière, la luminosité en faisant des balades le week-end, même en journée sur le temps de midi pour prendre le peu de lumière qu'on peut glaner durant l'hiver". 

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