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Les services de bpost sont encore perturbés par endroits en Wallonie mardi, malgré la suspension des actions à la suite du pré-accord intervenu lundi soir. Les syndicats sont occupés à présenter celui-ci à leur base. Des piquets de grève étaient encore installés aux centres de distribution d'Awans et Waremme mardi matin, selon l'entreprise.La direction attend désormais la réaction des syndicats.Le contenu du pré-accord n'est pas encore connu.
"Le front commun syndical et la direction de bpost aboutissent à un pré-accord concret en vue de rétablir la confiance et donner priorité au bien-être du personnel", a annoncé lundi soir Jean-Pierre Nyns, secrétaire général du syndicat socialiste ACOD Post. "Suite à la décision de ce midi de suspendre les actions, les parties ont poursuivi le dialogue entamé et sont arrivées à un pré-accord devant rétablir la confiance et répondre aux attentes du personnel en matière de charge de travail", a-t-il ajouté, sans toutefois préciser le contenu de ce pré-accord. Selon lui, "ceci constitue une base importante pour garantir le bien-être des employés et les plans d'avenir de bpost. Les partenaires sociaux s'engagent à présenter les différentes mesures à leurs délégations respectives dès demain/mardi. Les parties se sont également engagées à se revoir à très brève échéance afin de conclure une convention collective de travail pour la période 2019-2020".
"Il s'agit bien d'un premier volet. Il y aura deux volets à négocier. Le premier volet on vient de le terminer. On va demander à nos instances si elles sont d'accord avec ce pré-accord. Je vais demander aussi un mandat pour continuer", nous a précisé Marc Demulder, président du Syndicat Libre de la Fonction Publique - Poste.
Le premier volet qui vient d'être traité concerne les problèmes liés au travail quotidien du personnel, tels que le manque de travailleurs et la surcharge de travail. Le deuxième volet concerne davantage les questions d'ordre financier.
Les travailleurs de bpost en grève depuis la semaine dernière dénonçaient la charge de travail et le manque de personnel. Après négociations, syndicats et direction avaient finalement décidé lundi midi de reprendre le travail en soirée. La distribution des lettres et des colis va dès lors pouvoir reprendre.
