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Trop d'institutions à Bruxelles? Pas touche aux communautés, pour Karl Vanlouwe, député NVA, mais plutôt aux communes

Karl Vanlouwe, sénateur et député régional flamand NVA, élu à Bruxelles était l'invité de 7h50 sur Bel RTL. Il a expliqué à Antonio Solimando comment il voyait l'avenir de Bruxelles au niveau des institutions

Depuis quelques jours, il y a un nouveau débat sur l'avenir des institutions bruxelloises. Ecolo et Groen par exemple veulent une région à part entière, sans institutions communautaires. Est-ce que la NVA est d'accord avec ça?

"Non, pas du tout. Il n'y a pas vraiment un problème avec la présence des communautés à Bruxelles. Bruxelles, c'est une ville-région, c'est différent de la Flandre et la Wallonie parce qu'on est la capitale aussi. Ça veut dire que les deux communautés sont présentes à Bruxelles, et elles font de bonnes choses. L'enseignement: il y a beaucoup de francophones qui envoient leurs élèves dans des écoles néerlandophones".


Les institutions communautaires, pour vous, elles servent à quelque chose?

"Oui, il n'y a pas de problème. Ils cherchent des solutions là où il n'y a pas de problème. Le problème de Bruxelles, c'est que c'est très compliqué, qu'on a une ville-région avec les 19 communes, qu'il y a tout le temps des tensions entre la région et les différentes communes. Quand il y a une autre coalition au niveau régional, et quand il y a une autre coalition au niveau communal, ça crée des tensions, parce que c'est très proche. On voit presque tous les bourgmestres et les échevins qui sont membres du parlement régional, et ça, c'est le vrai problème à Bruxelles. Il y a trop d'institutions, surtout au niveau communal. Il y a les bourgmestres, il y a aussi les 6 zones de police, et c'est le vrai problème. Il n'y a pas de problème avec les communautés".


À la NVA, vous avez toujours défendu la simplification des institutions bruxelloises. Donc vous êtes en train de dire qu'il vaudrait mieux supprimer les communes qui sont toutes dirigées par des bourgmestres francophones, plutôt que les communautés où, là, les flamands ont leur mot à dire? 

"Oui tout à fait. On a vu les émeutes, on a vu les problèmes avec la police et tout ça. Même pendant les vacances de Noël, il y avait des problèmes à Saint-Gilles. Et là, on ne trouve pas vraiment une solution acceptable. Il faut chercher une solution pour ça. On est en faveur d'une fusion des communes, mais il y a aussi des autres possibilités. À Paris, il y a un grand Paris avec des arrondissements avec des maires, ça c'est déjà une simplification. À Anvers, on a une grande ville avec des districts. Donc, on a plusieurs solutions. Il faut simplifier tout ça, on a trop de mandataires à Bruxelles : à peu près 1.000, c'est trop. Et ça c'est surtout à cause des différentes communes. À cause du fait qu'il y ait une politique sociale à Berchem-Sainte-Agathe, qui est différente de celle de Bruxelles, et tout ça. C'est ça le vrai problème".

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