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L'ancien amant de Diana, le chirurgien Hasnat Khan, avec lequel la princesse a entretenu une liaison de 2 ans peu de temps avec sa mort, s'est exprimé pour la première fois publiquement depuis le décès de Diana. Si l'homme timide et discret a souhaité sortir de sa réserve, c'est pour exposer comment le journaliste de la BBC Martin Bashir a procédé pour obtenir l'interview explosive de la princesse Diana dans l'émission Panorama en 1995.
L'interview, regardée par 22,8 millions de Britanniques, avait fait l'effet d'une bombe: la princesse, décédée deux ans plus tard dans un accident de voiture à Paris, y affirmait qu'il y avait "trois personnes" dans son mariage -en référence à la relation que Charles entretenait avec Camilla Parker Bowles- et reconnaissait avoir elle-même une liaison.
Selon le chirurgien, le journaliste de la BBC "a manipulé la princesse", au point que même, le prince William, alors adolescent, a mis en garde sa mère en lui déclarant: "Maman, ce n'est pas une bonne personne".
Le chirurgien a levé le voile sur les tactiques peu orthodoxes déployées par Bashir pour décrocher son infâme scoop. Et il a révélé comment - lorsque le scandale sur le comportement de Bashir a atteint son point d’ébullition à la fin de l’année dernière - un proche allié du rédacteur en chef de la BBC a pris contact avec lui, lui implorant de l’aide.
Le frère de la princesse, Earl Spencer, affirme que Bashir a tissé un réseau de tromperies, affirmant que les hauts dirigeants et les aides du palais vendaient des histoires de Diana aux journaux et au MI5 (les services secrets britanniques). De cette manière, Bashir a attiré la confiance de la princesse qui était particulièrement vulnérable.
Mi-novembre, la BBC a lancé une enquête indépendante pour démêler comment Martin Bashir accusé d'avoir falsifié des documents, avait obtenu en 1995 l'entretien fracassant avec la princesse Diana dans lequel elle racontait le délitement de son mariage avec le prince Charles. Le conseil d'administration de la BBC a chargé un ancien juge de la Cour Suprême, John Dyson, de diriger l'enquête sur les circonstances ayant entouré l'entretien, réalisé en 1995 pour l'émission Panorama, selon un communiqué.
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