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Astérix et Obélix sont de retour ce jeudi dans un tout nouvel album… et pour la première fois en Lusitanie, l’actuel Portugal. Une destination inédite pour les irréductibles Gaulois, qui répondent cette fois à l’appel d’un certain Boulquiès. Car oui, si les noms se terminent en « ix » en Gaule, ils finissent en « ès » en Lusitanie.
Dans cette 41ᵉ bande dessinée, le duo emblématique doit lutter contre le méchant de l’histoire, Pirèspès, accompagné d’autres personnages aux noms évocateurs comme Pataquès. Des jeux de mots à la sauce portugaise, comme toujours dans l’esprit d’Astérix.
Le scénariste Fabcaro et le dessinateur Didier Conrad ont voulu explorer une émotion typiquement portugaise : la saudade, ce sentiment de nostalgie douce, entre tristesse et gaieté. Un vrai défi à intégrer dans l’univers humoristique d’Astérix. « C’est cette espèce de tristesse gaie ou de gaieté triste », explique Fabcaro. « Le challenge, c’était de transformer quelque chose de mélancolique en un gimmick de comédie. »
Cette ambiance particulière se ressent dès la couverture de l’album, baignée de jaune, bleu, rose et ocre, représentant une rue en pente, la mer en toile de fond, et une mama portugaise qui fait sécher de la morue sur son balcon. Une scène qui change du traditionnel sanglier d’Obélix.
Le directeur général des éditions Albert René, Céleste Surugue, confirme que cette couverture a été pensée comme une invitation au voyage : « On voulait retrouver la luminosité, les maisons colorées, ce côté très immersif et accueillant du pays, la mer, cette baie de Lisbonne dans laquelle se passe une grande partie de l’aventure. »
Et pour cause, l’équipe éditoriale s’est rendue sur place afin de retranscrire au mieux l’atmosphère locale dans les pages de l’album.
Un album dans la lignée de Goscinny et Uderzo
Ce nouvel opus reste fidèle à l’esprit des créateurs d’Astérix. Le dessinateur Didier Conrad, fan de la première heure, a tenu à respecter l’héritage de René Goscinny, validé par sa fille, Anne Goscinny : « Pour moi, c’est une émotion immense. Mon père est mort il y a bientôt 48 ans, et ses personnages continuent à vivre… et à bien vivre. C’est leur troisième vie, avec beaucoup d’humour, d’élégance et de talent. »
Les aventures d’Astérix en Lusitanie sont disponibles dès ce jeudi 23 octobre, imprimées à 5 millions d’exemplaires. Une nouvelle preuve que, même 65 ans après leur première apparition, les héros gaulois continuent de fédérer toutes les générations.
Retrouvez « bel RTL en coulisse » avec Valentin Delaisse, du lundi au vendredi à 6h40 sur bel RTL.
