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Après Simone Signoret et Yves Montand, c’est au tour de Jean Gabin d’avoir droit à son biopic. Le film, dont le tournage commencera en 2026, coïncidera avec le cinquantième anniversaire de la mort de l’acteur à la « gueule d’amour », disparu en 1976.
C’est Benoît Magimel, auréolé de trois César et d’un prix d’interprétation à Cannes, qui incarnera Gabin à l’écran. Un choix presque naturel, tant l’acteur s’est souvent revendiqué admirateur de celui qu’il va incarner.
Des débuts sur les planches aux sommets du cinéma
Le film s’intéressera principalement à la jeunesse de Jean Gabin, et plus particulièrement à son irrésistible ascension dans les années 30. On y redécouvrira ses rôles emblématiques dans des classiques du cinéma français comme « La grande illusion », « Le quai des brumes » ou encore « La belle équipe ».
Mais avant d’être une icône du 7e art, Gabin débute dans le music-hall. Excellent danseur, il devient chanteur d’opérette à Paris à l’âge de 22 ans. Il suit alors les traces de ses parents, en particulier de son père, artiste dans les cafés-concerts parisiens.
Pourtant, le jeune Gabin déteste cet univers : le maquillage, l’exagération du jeu, l’absence de micro… tout cela l’agace. Mais ce premier métier sera finalement décisif dans sa carrière. Au début des années 30, le cinéma parlant prend son essor, et les comédies chantées deviennent très populaires. Gabin, grâce à sa formation scénique, fait alors une transition naturelle vers le grand écran.
Un homme engagé et passionné
Le biopic reviendra également sur l’engagement de Jean Gabin pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’est illustré comme fusilier marin et chef de char au sein des forces françaises libres. Un pan de sa vie souvent méconnu, mais essentiel à comprendre la profondeur de l’homme derrière la légende.
Enfin, le film abordera aussi sa relation intense avec la star hollywoodienne Marlene Dietrich. Une histoire d’amour troublée, notamment par des soupçons d’espionnage nourris par le FBI à l’époque.



















