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Loana raconte l’abandon de sa fille: "Ce n’était pas un enfant désiré"

Loana se livre sur son parcours dans le documentaire "Loana, une lofteuse up and down" diffusé jeudi soir sur C8. Elle est notamment revenue sur les raisons qui l’ont poussée à se séparer de sa fille, Mindy, après sa naissance en 1998.

La vie de Loana a été semée d’embûches. La star de télé-réalité a été révélée en 2001 dans l’émission "Loft Story". Après cela, la jeune femme a connu une descente aux enfers. Elle s’est livrée face caméra dans le documentaire: "Loana, une lofteuse up and dow" diffusé jeudi soir sur C8 en France.

Elle a raconté sa fuite du domicile familial à l’âge de 17 ans, l’alcoolisme de son père et le départ de sa mère. Elle s’est aussi confiée sur sa fille, Mindy, née en 1998 avant le Loft. Elle raconte avoir dû abandonner son bébé.

"Ce n’était pas un enfant désiré, c’était un enfant accidentel. Je me suis aperçue que j’étais enceinte à 4 mois et demi. Je voulais avorter, puis quand j’ai vu l’échographie avec ses petites mains, ses petits pieds, je me suis dit que c’était impossible d’abandonner ce petit être dans mon ventre. J’ai cru, comme toutes femmes enceintes qui a les hormones en folie, que tout allait s’arranger mais c’est pas vrai. Quand ma petite est née et que je l’avais sur mon ventre, je me suis dit qu’il lui fallait un avenir plus serein que ce que j’aurais pu lui apporter."

Loana raconte avoir placé sa fille à l’adoption dans un premier temps avant de se rétracter deux mois plus tard comme la loi française l’y autorise. "Au bout de deux mois, je suis allée voir la juge et je lui ai dit: ‘Je ne veux pas’. Du coup, je l’ai enlevée de l’adoption et je l’ai mise plutôt à pouponnière comme on dit. Ça veut dire que personne d’autre ne pouvait l’adopter. Il n’y avait plus que moi qui pouvait la récupérer parce que je ne voulais pas que quelqu’un lui fasse du mal."

A l’époque, trois ans avant le Loft, Loana n’avait pas les moyens financiers de prendre soin de son enfant. "Ma mère était partie et mon père n’aurait pas pu m’aider. C’est le moment le plus horrible de ma vie. Quand j’ai dû laisser ma fille à la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales en France, ndlr). J’ai entendu ses cris et ses pleurs pendant plus de deux mois dans ma tête."

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