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La nouvelle saison de Pékin Express, actuellement diffusée sur RTL Club et en streaming sur RTL play, emmène les candidats sur les routes de glace du Kazakhstan. Deux duos belges avaient pris le départ cette année, mais seuls l’un d’entre eux est encore en lice. Claire et Éric, éliminés il y a deux semaines, ont accepté de revenir sur leur expérience intense, parfois compliquée, notamment en raison de la barrière de la langue.
« Je me souviens d’un certain moment, Éric me dit : ‘Chou, arrête de leur parler anglais, ils ne comprennent rien de toute façon’», raconte Claire. Le duo pensait pourtant s’être préparé en apprenant quelques phrases types en anglais avant le départ. Mais sur place, la réalité les a vite rattrapés. « On s’est vite rendu compte qu’en fait, ça ne servait à rien du tout », explique Éric. « Ils ne comprennent pas, ils ne parlent pas anglais, seulement le russe et le kazakh. »
Ni l’un ni l’autre ne maîtrisant ces langues, ils ont dû faire preuve de créativité. « On s’est débrouillé comme on a pu. Parfois, un regard, un sourire, les mains, des expressions… Ça nous a facilité la communication », poursuit-il.
Autre contrainte de taille : le contenu du sac rouge réglementaire. « Notre petit dictionnaire, on a dû le laisser là », regrette Claire. Et les règles sont strictes : pas de nourriture, aucun moyen de communication, pas même de passeport. « Sur Pékin Express, vous devez vous débrouiller avec un euro par jour. À vous de trouver des solutions », précise Éric.
Un tournage millimétré
Si les candidats apparaissent seuls à l’écran, une importante équipe de production est bien présente en coulisses. En tout, environ 120 personnes gravitent autour de l’aventure, entre caméramans, ingénieurs du son et régisseurs. Ludovic Daxhelet, ancien participant belge emblématique et présentateur à RTL, témoigne : « Quand vous voyez ça à la télé, on est juste deux devant Stéphane Rotenberg, mais en fait, derrière, il y a une grue, deux réalisateurs, plus de dix caméras. »
Une fois les départs donnés et les plateaux avec l’animateur tournés, les binômes prennent la route accompagnés uniquement d’un caméraman et d’un journaliste. Et là aussi, les règles sont strictes. « Le caméraman prend le son, il gère tout lui-même et nous suit partout. Il ne peut jamais rien dire. Si on se perd, il ne peut pas nous aider, il nous suit, c’est tout », raconte Ludovic. Pour éviter tout lien personnel, les caméramans changent tous les trois jours.
Les nouvelles étapes de cette 21e saison de Pékin Express sont à suivre chaque vendredi dès 20h05 sur RTL club, et également disponibles en streaming sur RTL play.
