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Avant d’être l’animateur star de « La Roue de la fortune », Christian Morin était musicien, dessinateur, homme de radio et de télévision. Dans son autobiographie, il évoque ses multiples vies, guidées par la curiosité et les rencontres. L’une des plus mémorables ? Celle avec Céline Dion, bien avant que la planète ne découvre sa voix.
« Je l’ai reçue dans mon émission en Suisse, huit jours avant qu’elle ne soit chez Michel Drucker », raconte-t-il sur le plateau dur RTL info 13h. À l’époque, la jeune Québécoise n’a que 14 ans, mais impressionne déjà par sa maturité artistique : « Elle chantait déjà très bien. Elle avait un aplomb et une gentillesse qu’elle a toujours, je crois, au fond d’elle-même. »
Ce souvenir s’ajoute à la longue liste de personnalités qui ont jalonné son parcours : Delon, Aznavour, Claude François, Coluche, ou encore Michèle Morgan.
Il évoque avec tendresse son admiration pour Jacques Anquetil, dont il a serré la main comme un enfant rencontre son héros. Claude François, pour qui il a travaillé, apparaît comme un perfectionniste inflexible, tandis qu’Alain Delon l’impressionne par son charisme et son exigence. Coluche, quant à lui, appréciait chez Christian Morin son profil atypique : « Tu n’es pas un animateur normal, tu es un saltimbanque », lui disait-il.
Pour l’ancien animateur, chaque rencontre, célèbre ou non, est une occasion d’apprendre : « Chaque personne que vous rencontrez, quelle qu’elle soit connue ou non, doit vous apporter quelque chose, à condition qu’on soit à l’écoute ».
