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Un Anversois de 78 ans a été condamné mercredi à une peine de prison de 10 mois avec sursis probatoire, ainsi qu’à une amende de 1.600 euros, pour avoir harcelé le footballeur Kevin De Bruyne et une femme atteinte d’une maladie du tissu conjonctif. Le tribunal correctionnel de Hasselt a lié le sursis au respect de certaines conditions comme celle de suivre une thérapie et de n’avoir sous aucun prétexte des contacts avec ses deux victimes pendant les trois prochaines années.
L’homme ne peut pas chercher à les joindre, par aucun moyen de communication que ce soit. Kevin De Bruyne ne s’était pas porté partie civile, contrairement à l’autre victime. Elle sera dédommagée à hauteur de 964 euros.
Il se dit « homme-médecine »
Le prévenu, dont la défense avait plaidé l’acquittement, se présentait comme un « enseignant guérisseur », un « homme-médecine » ou encore un « énergétologue » et affirmait pouvoir soulager Kevin De Bruyne de ses blessures. En 2016 déjà, il avait écrit aux parents du Diable Rouge. Plus tard, il s’était présenté à deux reprises à son domicile d’Heusden-Zolder et avait également inondé sa boîte aux lettres de prospectus entre septembre 2023 et octobre 2024.
La défense estimait qu’il ne s’agissait pas de harcèlement, puisque les De Bruyne séjournaient à l’époque en Angleterre, mais le tribunal n’a pas suivi le raisonnement. Le prévenu avait déjà trouvé un arrangement avec l’avocat du nouveau Napolitain avant le procès.
Ce n’était pas le cas avec sa deuxième victime, une quadragénaire atteinte par une maladie du tissu conjonctif. Le septuagénaire lui avait proposé des soins, à 500 euros la séance, qu’elle avait refusés. L’homme lui avait ensuite envoyé de nombreux SMS et s’était présenté chez elle – alors qu’elle ne lui avait pas donné son adresse.
Le prévenu avait déjà été condamné en 2020 pour escroquerie.



















