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Résidence fermée, terrain de padel, piscine: Yannick Carrasco vit sa meilleure vie en Arabie Saoudite

Yannick Carrasco n'est plus en Europe. Notre Diable Rouge a fait un choix audacieux, qui a fait grandement parler chez nous, en optant cet été pour un transfert à Al-Shabab, en Arabie Saoudite. Une arrivée qui réjouit l'ancien ailier de l'Atlético Madrid, qui nous a raconté comment se passait son début d'aventure dans le Royaume.

Interrogé par Emiliano Bonfigli, le joueur de 30 ans estime avoir fait le bon choix. "On m’a très bien accueilli, pour un joueur, c’est le plus important. Je me suis bien adapté, la vie est bien là-bas. C’est un bon début, mais je dois continuer", a-t-il sobrement raconté. Mais concrètement, à quoi ressemble sa vie sur place ? Très honnête, Carrasco n'a pas manqué de nous expliquer tout cela.

"Je vis dans un compound, ils appellent cela une résidence fermée", nous raconte-t-il. "Ils faisaient ça à l’époque pour les étrangers, mais maintenant, même des joueurs de là-bas vivent dans des compounds. Il y a une piscine, une salle de sport, un terrain de padel. C’est une résidence fermée où il y a un peu de tout, c’est beaucoup plus familial, il y a beaucoup d’étrangers, c’est top", nous détaille-t-il.

Il cohabite d’ailleurs, dans ce fameux compound, avec d’autres joueurs étrangers, venus d’Al-Nassr ou d’Al-Shabab, son club actuel, mais aussi des banquiers. Ils sont en quelque sorte en "colocation", chacun disposant de son propre lieu de vie. De quoi le réjouir. "Il ne faut jamais avoir de regrets, il y a parfois des choix qui se prennent rapidement, parce qu’on n'a pas le temps de réfléchir pendant des jours. Il faut rester derrière sa position, assumer son choix, comme ça, on se sent mieux", nous précise-t-il.

Reconnaissant que le niveau du championnat saoudien était un peu plus faible, Yannick Carrasco nous explique avoir adapté sa méthode de préparation pour rester au haut niveau, malgré, selon lui, une belle intensité physique dans les rencontres. "Avant les entraînements, je travaille en salle, j’ai une salle de spart au compound, je m’entraîne le matin pour moi-même. Je fais les efforts qu’il faut et automatiquement, ça pousse les autres à suivre ce tempo. On a aussi un coach étranger. Je me sens bien et je donne mon maximum pour être fit".

Convaincu de pouvoir encore rendre de fiers services à la sélection, il continue de rêver de jouer l'Euro 2024 et les autres tournois à venir. Le futur nous dira si cela se produit. 

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