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C’est au mois de mai dernier que Marc Wilmots a décidé de revenir au Standard de Liège, pas en tant qu’entraîneur, mais bien en tant que directeur sportif. Il est revenu avec une envie bien particulière : faire revivre le club, et retrouver une ferveur. Emiliano Bonfigli l’a rencontré, à l’aube de la deuxième rencontre de Jupiler Pro League.
« J’étais parti pour une petite retraite tranquille à la télévision, en faisant ce dont j’ai envie sans avoir trop de pression. Parce que j’ai bien bourlingué. Mais à partir du moment où on a pris contact avec moi, on n’avait pas le temps de chipoter » souligne Marc Wilmots.
« Tu mets les mains dans le cambouis »
« Le club était mal. Le club avait besoin. Quand le club a besoin, je pense que tu es disponible. Je l’ai dit souvent, moi, ce n’est pas pour venir pour ma personne. Ce qui est important pour moi, c’est que ce club revive et retrouve une ferveur. Parce que j’étais malade de le voir comme ça, tout simplement. Ça ne pouvait pas continuer comme ça » détaille-t-il.
Pour lui, c’était clair dans sa tête. « Donc, tu as deux choix. Soit tu mets les mains dans le cambouis et tu travailles. Soit tu dis, écoute, non, ce n’est pas pour moi. Donc, on s’est directement mis au travail. Et deux mois après, je sais que j’ai un souci, je ne suis jamais satisfait. Tu aurais dû voir ceux qui ont vu ma tête après le 0-2 à la Louvière et qu’on a donné un jour de congé après le match. Je n’étais pas content du tout. Parce que ce n’est pas dans mes valeurs » précise le directeur sportif.
Marc Wilmots est clair, il y a deux principes qu’il faut respecter. « Ici, c’est passion, travail. On n’est nulle part encore. Ceux qui pensent qu’on a fait un bon départ, on n’est encore nulle part. Donc, ce souci du professionnalisme et ce jusqu’au-boutisme, on doit l’avoir jusqu’au bout et tous les jours »


















