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L’expulsion de Kylian Mbappé, ce week-end, est un indicateur clair de la tension qui gagne peu à peu les joueurs du Real Madrid devant le risque d’une saison blanche de trophées.
Bien sûr, le Real Madrid est en finale de la Coupe du Roi, mais à côté de cela, la Liga s’éloigne inexorablement, et la Ligue des Champions pourrait s’arrêter dès ce soir, au stade des quarts de finale. Ce serait une solide contre-performance pour les tenants du titre, étant donné l’arrivée en grandes pompes de Mbappé… Il reste cependant une rencontre à jouer. On sait que le Real Madrid ne s’avoue jamais vaincu.
J’ai pu le constater de visu ces dernières saisons face à Chelsea ou face à Manchester City, où les Madrilènes ont réussi ce que tout le monde pensait impossible… Dans ce genre de scénario, l’atmosphère du Bernabeu est à nulle autre pareille. Il s’y passe quelque chose de l’ordre du mental et, parfois, de l’indéfinissable : l’adversaire quel qu’il soit craque complètement… Pourtant, je n’ai pas l’impression que cela sera le cas cette fois-ci.
Trop offensif ?
Au match aller, Arsenal a dominé la rencontre de bout en bout. Au niveau physique, les Gunners semblent au-dessus des Madrilènes. Une statistique m’a clairement interpellé : ce soir-là, les hommes d’Arteta ont couru 114 kilomètres, là où le Real Madrid n’en a parcouru que 101… A ce niveau-là, cet écart ressemble à un gouffre.
Oui, le Real Madrid possède de grandes stars capables de décider d’un match sur une action. Mais où est l’équilibre dans cette équipe ? Il y a peut-être un joueur offensif de trop. En tout cas, le Real était plus souverain l’année passée.
Cette saison, avec Mbappé, le Real fait peur, mais il peut parfois se montrer inoffensif, comme à l’Emirates il y a une semaine. C’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue.
