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Depuis une semaine, c’est devenu un débat brûlant. La prestation de Kevin de Bruyne face au Real Madrid n’a pas fait, c’est un euphémisme, forte impression.
Le Diable Rouge paraissait effectivement légèrement emprunté dans ses démarrages et son premier coup de rein. Il n’a pas eu l’impact que l’on est en droit d’attendre de son talent. Ces dernières heures, son entraîneur Pep Guardiola en a d’ailleurs remis une couche : "A 33 ans, Kevin n’est plus le même joueur" … Les propos sont durs, mais révélateurs d’une certaine impuissance face au temps qui passe. C’est vrai, De Bruyne peine à retrouver son meilleur niveau cette saison. Ses stats en Ligue des Champions sont faméliques : 7 matchs joués, 49% de temps de jeu, et surtout aucun but ni assist. Le bilan est meilleur, sans être exceptionnel, en Premier League avec 2 buts et 6 passes décisives en 17 rencontres.
Ces derniers mois, chez les Diables, KDB a surtout fait parler de lui à cause de certaines réactions intempestives, comme celle au terme du match face à la France (le fameux "j’arrête"), ou celle après la rencontre face à l’Ukraine où il n’avait pas salué les supporters. De Bruyne est dans l’œil du cyclone… mais est-il pour autant sur la pente descendante ? Je ne le crois pas. Bien sûr, à 33 ans, il ne peut pas être le même qu’il y a deux saisons, lorsque City est allé en finale… Mais il reste un joueur d’exception capable, sur une passe, de débloquer un match. Et puis, surtout, il a placé la barre tellement haut ces dernières années qu’une baisse de régime ne passe pas inaperçue.
Un problème au Mondial 2026 ?
Dans cette vieillissante équipe de City, De Bruyne ne fait pas, pour l’instant, la différence. Probablement une question de contexte. On ne peut plus lui demander de courir partout et à tous les matchs. Il faut doser son apport. C’est ce que le Real Madrid a fait ces dernières saisons avec un Luka Modric, qui aura 40 ans en septembre prochain.
C’est aussi ce qu’il faudra faire chez les Diables Rouges prochainement, avec des milieux défensifs qui joueront et défendront pour KDB. Sinon, en imaginant les Diables qualifiés, les équilibres collectifs seront fragiles lors du prochain mondial.



















