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Bien qu'habillé tout en noir, Romelu Lukaku est apparu cool et souriant à la conférence de presse à Kazan. C'est dans cette ville, en plein milieu de la Russie, à 800 km de route à l'ouest de Moscou, que la Belgique sera opposée ce vendredi 20 h au Brésil dans l'une des plus belles affiches de cette Coupe du Monde. celle-ci ouvre la porte, ou la ferme définitivement, à une possible demi-finale contre la France (si celle-ci se débarrasse de l'Uruguay, en quart de finale également, quelques heures plus tôt ce vendredi).
C'est du pur Lukaku qui déclare en début de conférence de presse que "rien dans la vie n'est facile, il faut pouvoir se battre, toujours, jusqu'au bout". L'affrontement de demain? Très important mais à considérer comme une étape: "Si on a l'occasion de gagner le match de demain, le suivant sera toujours plus important. C'est un bon test pour voir où on est en tant qu'équipe. Mais on a les qualités pour faire la différence", estime l'attaquant qui a déjà inscrit quatre buts dans cette compétition.
L'adversaire de demain est l'un des derniers grands favoris du tournoi. Il était même l'écrasant favori avant le début du tournoi, avant un premier tour laborieux débuté par un match nul contre la Suisse et un succès noué dans les arrêts de jeu contre le Costa-Rica. Quelles sont les faiblesses de cette équipe ? "Je n'en vois pas beaucoup voire aucune", a répondu l'avant de Manchester United. Points faibles sur le plan offensif ? Aucun: "Quatre joueurs qui peuvent faire mal, des joueurs qui couvrent tout le terrain". Si point faible il y a, Lukaku le place plutôt dans la défense de la Selecçao. Roberto Martinez a d'ailleurs entraîné son équipe en ce sens: "On doit varier le jeu car les défenseurs ont beaucoup d'expérience, on s'est préparé à ça."
Et puis il y a Neymar. Un journaliste brésilien rappelle que c'est un grand joueur mais qu'il est aussi décrié pour ses simulations sur le terrain. Tout le monde s'est agacé de ses grimaces et gesticulations au sol après certains coups lors des matchs précédents. Alors, que pense Lukaku de Neymar, un grand joueur ou un acteur ? "Ce n'est pas un acteur, ils jouent contre des rivaux qui sont durs", le défend-il. Puis il enchaîne par l'éloge suprême: "Neymar deviendra le meilleur joueur de foot au monde et je suis content de jouer contre lui une seconde fois", a-t-il conclu.



















