Partager:
L’arrivée de DIGI sur le marché belge des abonnements de téléphonie mobile a permis aux Belges ayant une consommation de données relativement limitée de ne plus payer beaucoup plus cher que les consommateurs des pays voisins. C’est ce que confirme la comparaison annuelle des prix réalisée par l’autorité de régulation des télécommunications, l’IBPT.
L’IBPT compare chaque année les prix de différents types d’abonnements de télécommunications avec les offres comparables à l’étranger. Pour les abonnements les plus basiques, avec un volume de données inclus allant jusqu’à 10 gigaoctets, la Belgique restait nettement plus chère que ses voisins l’an dernier.
« La Belgique se trouve dans la moyenne »
« Un an plus tard, la concurrence sur ce segment s’est considérablement intensifiée, ce qui a permis d’aligner les tarifs sur ceux des pays voisins », indique l’autorité de régulation. La Belgique se situe désormais dans la moyenne. « L’arrivée de DIGI y a largement contribué. » DIGI propose des abonnements mobiles à partir de 3 euros par mois. Pour les profils nécessitant 30, 50, 70 et 100 gigaoctets de données, l’IBPT n’a constaté aucun changement par rapport à l’année dernière, tandis que l’Allemagne, par exemple, est devenue beaucoup plus compétitive sur ce segment. Pour les gros consommateurs de données, qui utilisent jusqu’à 200 gigaoctets par mois, la Belgique se situe désormais dans la moitié inférieure du classement des pays les plus chers.
La concurrence est moins marquée sur le marché des télécommunications fixes. Pour une connexion internet simple, la Belgique figure parmi les pays les plus chers. Pour l’internet gigabit, selon le rapport du IBPT, la Belgique est très chère. Seule l’Allemagne est plus onéreuse. La situation est contrastée pour les forfaits, mais les offres les plus complètes, destinées aux consommateurs exigeants, sont nettement plus chères que dans les pays voisins.


















