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(Belga) Les Red Lions menaient 0-2 à l'issue du premier quart-temps de la finale de la Coupe du monde de hockey mais les champions du monde en titre ont vu l'Allemagne revenir dans la partie avant de s'imposer à l'issue des shoot-outs (3-3, 5-5), dimanche à Bhubaneswar, en Inde. Vincent Vanasch, élu meilleur gardien du tournoi, a estimé que la Belgique aurait dû tuer le match.
"Quand on voit la physionomie, on doit tuer le match. Il n'y avait rien à dire en première période, on était supérieurs", a lancé 'The Wall', auteur d'un arrêt sur un stroke allemand à 0-2. "Et puis ils marquent ce goal un peu chanceux juste avant la mi-temps et ça les remet dedans." Alors qu'elle menait encore au score (1-2), la Belgique a connu un long trou d'air au retour des vestiaires, voyant l'Allemagne passer devant (3-2) à 12 minutes du terme. "Nous n'avons pas joué dans le troisième quart", a regretté le portier belge. "Mais on revient finalement au caractère. C'est dommage pour les shoot-outs mais il faut savoir perdre, ça arrive", a dit Vanasch, acteur majeur des titres mondial et olympique, acquis grâce dans cet exercice particulier. Le Bruxellois, qui évolue à Cologne, a aussi évoqué l'incroyable parcours des Allemands, qui ont renversé des situations très compliquées pendant toute la phase finale. "Ils ont été dans une spirale incroyable pendant tout le tournoi, avec parfois un peu de chance. Aujourd'hui (dimanche, ndlr), je crois qu'ils ont marqué au bon moment, tout est bien tombé pour eux. C'est triste mais c'est le jeu, c'est comme ça." "On peut être fiers de nous", a-t-il ajouté. "Nous avons montré que nous étions capables de répondre présents même sans Alex Hendrickx, notre habituel meilleur buteur. Parfois on gagne, parfois on apprend", a-t-il ponctué, philosophe. (Belga)