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Des athlètes venus de Nouvelle-Zélande, des États-Unis ou encore d’Australie : que s’est-il passé à Wandre ?

Par RTL info avec Florent Vanden Bergh et Julien Raway
Les championnats du monde de ski nautique se sont déroulés ce samedi à Wandre. Des athlètes étaient tractés à plus de 140km/h pour tenter de faire le plus de tours possible autour d’une boucle de 5 kilomètres dans un temps imparti.

Les meilleurs skieurs nautiques du monde, mais aussi les plus rapides, étaient réunis ce samedi à Wandre, en région liégeoise, pour participer à une compétition où les athlètes repoussent leurs limites à plus de 140 km/h.

Lors de ces mondiaux, il y a quatre manches. Il y en a déjà eu deux à Bornem, près d’Anvers, les deux autres se sont déroulés à Wandre. Concrètement, chaque équipe est composée d’un bateau, et puis il y a un athlète qui est tracté à une cinquantaine de mètres derrière. Le but est simple : faire le maximum de tours d’une boucle de 5 km dans le temps imparti, à savoir 30 minutes pour les jeunes, 45 minutes chez les femmes et puis 1 heure chez les hommes.

Les chutes peuvent être dangereuses

C’est une chance d’avoir ce championnat en Belgique puisqu’il attire des athlètes du monde entier. Des Néo-Zélandais, des Américains ou encore des Australiens, tractés à une vitesse folle sur la Meuse. D’ailleurs, les mesures de sécurité sont très importantes parce qu’il y a déjà eu des accidents par le passé. En cas de chute, le risque est réel.

« Il peut y avoir effectivement la chute qui tourne vraiment mal, le risque aussi c’est que vous avez le bateau qui vient derrière, s’il n’a pas le temps d’éviter, ce qui est déjà arrivé malheureusement, qu’un bateau passe trop près ou vraiment sur le skieur qui est tombé. Tout est fait préventivement pour qu’on puisse réagir dès qu’il y a une chute », explique Christian Blomme, secrétaire du club nautique de Wandre.

Comme en Formule 1 ou en MotoGP, des drapeaux sont présents pour avertir les autres concurrents. « Il y a toute une série de drapeaux qui se mettent en place. Il y a trois bateaux de sécurité et le Rescue Team, ils interviennent directement. Il y a toute une série de protocoles qui est mise en place pour informer tous les compétiteurs qu’une personne est tombée dans l’eau, il faut absolument passer à côté », conclut Christian Blomme.

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