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La première pierre du stade régional de hockey de Wavre, qui accueillera la Coupe du monde en 2026, a été symboliquement posée mercredi. Un soulagement pour les différentes parties impliquées dans le projet, qui a subi plusieurs contretemps.
Plombé par les inondations de 2021, puis par la hausse des coûts des matières premières, le chantier du futur stade régional de hockey va enfin pouvoir débuter, avec une inauguration attendue au printemps 2025.
La nouvelle infrastructure s'appuiera sur la tribune principale de l'actuel stade de football, qui sera rénovée et étendue pour pouvoir accueillir 2.800 personnes. Une autre sera construite en face, portant ainsi la capacité du stade à 4.000 places fixes. Des installations temporaires complèteront le dispositif lors de grands événements, au premier rang desquels la Coupe du monde messieurs et dames que Wavre accueillera conjointement avec Amstelveen (Pays-Bas).
"On a eu peur, c'est donc un très grand soulagement", reconnaît le CEO de la fédération belge, Serge Pilet. "Heureusement, toutes les parties ont accepté de faire un effort supplémentaire pour boucler le budget", qui flirte avec les 10 millions d'euros.
La Région wallonne a pris près de 4 millions d'euros à sa charge. Le ministre wallon des infrastructures sportives, Adrien Dolimont, a par ailleurs annoncé qu'il soumettrait une enveloppe supplémentaire de 600.000 euros au gouvernement pour soutenir l'organisation du mondial 2026.
Outre les grandes rencontres des Red Lions et Red Panthers, le site accueillera le centre d'excellence des jeunes pousses les plus prometteuses du hockey belge et pourrait être le lieu où se disputent les finales du championnat national.
Le terrain de toute dernière génération qui sera installé constituera également une bouffée d'air frais pour le Lara, qui, comme la plupart des clubs du pays, a un besoin criant d'espace pour faire face à une demande qui ne cesse d'augmenter.


















