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Il ne sera pas classé, mais qu'importe: Denis Van Weynbergh vient de réaliser son rêve en arrivant au bout de son Vendée Globe, ce tour du monde à la voile, en solitaire et sans assistance. Le skipper belge est sur un petit nuage, après avoir passé 117 jours en mer.
Denis Van Weynbergh en a fini avec son Vendée Globe, après 117 jours en mer. Le marin ottintois est arrivé aux Sables d'Olonne samedi, de là où il était parti le 11 novembre, certes hors-délai et donc non classé, mais en devenant le premier Belge à boucler cet "Everest des mers".
"Je suis toujours sur un nuage, je commence à sentir un peu de fatigue. Le 11 novembre je ne faisais pas le malin : je partais pour un tour du monde en solitaire, sans escale, sans assistance et pour une centaine de jours", a déclaré le skipper belge dans un communiqué transmis par son équipe.
"De toute façon, pas le choix, tu te lances. Au début tu connais la route : l'Equateur, le Brésil et ensuite tu découvres avec les mers du Sud. Tous les jours, tu apprends des choses. Tu es impressionné, parfois stressé. Tu dois faire avancer le bateau car si tu veux y arriver, tu y vas, tu apprends tous les jours. Au-delà de la voile, tu découvres plein de choses sur toi. Je n'ai jamais autant pleuré et fait de crise de nerfs".
"J'ai voulu faire un Vendée Globe comme un bon père de famille, je ne voulais pas aller dans des zones très risquées. Voilà c'était ma manière de naviguer, je referai la même chose. J'ai eu la chance de rencontrer D'Ieteren Group, une grosse société belge. Ils n'ont jamais fait de sponsoring, ils sont très discrets, c'est une holding familiale. Ils ont été séduits par nos valeurs et ont décidé de se lancer. Grâce à eux j'ai eu un budget qui permet de fonctionner, racheter des voiles, de l'électronique, participer à des courses. Le chemin a été long pour arriver au départ du Vendée Globe et là aux 117 jours à l'arrivée."



















