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4ème du Dauphiné, Remco Evenepoel a prouvé qu’il était en forme. Mais alors que peut-il espérer au Tour de France, qui débute le 5 juillet ? Nous avons abordé le sujet dans le Peloton de ce mardi.
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Remco Evenepoel s’est bien préparé au Tour de France, avec une belle quatrième place finale à l’arrivée. Un résultat globalement positif pour le champion belge, mais qui démontre ses difficultés sur des parcours particulièrement montagneux, face à des adversaires redoutables comme Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar.
Philippe Gilbert, ancien professionnel et figure incontournable du cyclisme belge, a analysé sa performance en pointant l’écart significatif avec les leaders. « Quatrième, c’est quand même pas trop mal. Après, l’écart est là, 4 minutes 21, c’est énorme. Si on reporte ça sur trois semaines, ça peut le mettre très loin », a-t-il déclaré, soulignant les défis auxquels Evenepoel devra faire face sur le prochain Tour de France.
Le chrono reste cependant un terrain où Remco Evenepoel excelle. Lors de l’épreuve contre-la-montre du Dauphiné, il a démontré sa supériorité dans cet exercice, dominant clairement ses concurrents. « Il a presque écrasé cette concurrence à l’occasion de son exercice favori », a affirmé Philippe Gilbert.
En mission chrono ?
Stéphane Thirion, qui a suivi Remco Evenepoel tout au long du Critérium du Dauphiné, a apporté un regard éclairé sur l’évolution du jeune Belge. « Il devra suivre les deux maillots (Pogacar et Vingegaard) jusqu’au moment où il peut les suivre », a-t-il expliqué, insistant sur l’importance du rôle stratégique que Remco devra adopter pour optimiser ses chances.
Une des priorités pour Remco Evenepoel sera d’exploiter pleinement les opportunités offertes par les étapes contre-la-montre. À Caen notamment. « Il veut prendre le maillot jaune ce jour-là », a précisé Stéphane Thirion, tout en rappelant que Filippo Ganna constituera un redoutable rival sur un parcours plat, idéal pour les purs rouleurs.
L’équipe Soudal-Quick Step sera un pilier indispensable lors de la première semaine du Tour de France, une période marquée par des risques accrus de chutes et des étapes piégeuses. Frédéric Amorison a insisté sur cet élément crucial. « Finalement, son équipe sera peut-être plus importante pour lui dans la première semaine, pour éviter tous les pièges qui sont liés au Tour de France », a-t-il expliqué.

















