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Wout van Aert, malade avant le départ, peine lors des premières étapes du Giro, mais garde espoir pour la suite. Pour nos consultants, il ne faut pas trop s'inquiéter pour notre compatriote.
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Le Giro 2025 ne commence pas sous les meilleurs auspices pour Wout van Aert. Après une préparation perturbée par un virus, le Belge n’a pas brillé comme attendu lors des trois premières étapes. Pourtant, il avait fait du maillot rose un objectif majeur, après avoir manqué l’édition précédente à cause d’une chute.
La première étape, un sprint, s'était terminée sur une note positive avec une deuxième place derrière Mads Pedersen. Mais les étapes suivantes ont souligné ses difficultés. Lors du contre-la-montre, une contre-performance notable a marqué les esprits. Van Aert n’a pu faire mieux qu’une 34e place, à 39 secondes de Primoz Roglic.
La troisième étape fut une nouvelle épreuve pour le coureur belge. Van Aert, en manque de puissance, a préféré jouer la carte de la prudence et finir loin du peloton, accumulant du retard, mais préservant ses forces pour la suite. Mais pour nos consultants, il faut encore rester positif.
"Beaucoup de frustration"
"C'est un garçon très positif, mais la poisse le poursuit vraiment", pointe Stéphane Thirion, qui compatit totalement avec notre compatriote. "C'est une compétition de 3 semaines, on peut commencer en grande forme et le finir totalement fatigué. Je crois que c'est le bon choix, il cherche le calendrier mondial. Il s'attache à participer aux grandes compétitions, de gagner des grandes courses. On ne peut pas lui retirer", a de son côté jugé Philippe Gilbert.
Pour l'ancienne gloire du cyclisme belge, il va même encore briller en montant en puissance. "On sent beaucoup de frustration, il n'accepte pas cette situation. Je pense, au vu de son moteur et de ce qu'il a fait, qu'il va émerger et je suis sûr qu'il va gagner sur ce Giro, j'en suis certain", a déclaré Gilbert.
Au-delà des attentes du public et du parcours exigeant, les experts soulignent qu’il peut bénéficier d’une montée en puissance progressive. La trajectoire fluctuante des efforts sur un Grand Tour pourrait réserver de belles surprises pour le champion belge, qui pourrait alors arriver bien préparé au Tour de France.
