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L'apparition de Remco Evenepoel lors de la reconnaissance du Nieuwsblad a probablement rassuré les fans du coureur belge, ce mercredi. Patrick Lefevere, l'ancien patron de Soudal Quick-Step, est revenu sur la lourde chute du double champion olympique, au début du mois de décembre.
Remco Evenepoel a effectué la reconnaissance du Nieuwsblad avec ses coéquipiers de la Soudal Quick-Step ce mercredi. Le Belge ne sera naturellement pas au départ, ce samedi, mais a profité de l'occasion pour rouler avec ses coéquipiers, lui qui se remet seulement de sa lourde chute survenue au début du mois de décembre. Il avait alors heurté la portière d'un véhicule de la poste et s'était cassé l'omoplate droite, la main droite et une côte.
"Il était quand même démoralisé parce que ça fait trois fois qu’il chute sévèrement", a expliqué Patrick Lefevere, invité de 'Dans le Peloton' ce jeudi. "Une chute, c’est toujours quelque chose qui ne doit jamais se passer. La dame ne devait pas être là, elle ne pouvait pas se garer, elle ouvre la portière et il la prend à l’épaule. En plus, un nerf a été touché, il était quand même très inquiet. Et tu vois tous tes collègues et concurrents sous le soleil, en train de courir, et toi tu es là, comme un imbécile (sourire) dans le divan à t’entrainer seul dans le froid", a poursuivi l'ancien patron de l'équipe Soudal Quick-Step.
Désormais, Remco Evenepoel devrait prendre la direction de l'Espagne pour "mettre une dernière couche", pour citer Patrick Lefevere, avant de faire son retour à la compétition le 18 avril prochain, lors de la Flèche brabançonne. "Je pense que c’est une course qui lui tient à cœur, pratiquement dans son jardin et je pense que quand Remco veut s’aligner quelque part, c’est toujours dans l’idée de gagner", note Philippe Gilbert.
"À partir du moment où il est tombé, il a organisé son retour. Il a beaucoup travaillé avec les kinés et les docteurs et puis, il a recommencé à faire des séances, sur rouleaux d’abord, et puis en extérieur. Maintenant, il est déjà capable de faire 200 kilomètres avec ses coéquipiers, sur les pavés, dans les Monts flamands. Ca ne parait rien, mais avec une des équipes favorites, je pense que ça roulait très vite et ça a fait une bonne charge de travail", ajoute l'ancien champion du monde.
Remco Evenepoel a déjà les yeux rivés sur le Tour de France, son grand objectif de la saison. "Je suis persuadé qu'il sera là quand il faudra", conclut Patrick Lefevere.
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