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Quelques jours après sa démission du porte de patron d'Alpine, Oliver Oakes se retrouve au coeur d'un scandale lié au sport automobile. Son frère a en effet été interpellé dans le cadre d'une affaire criminelle en lien avec une équipe que les deux hommes ont créé.
Le patron d'Alpine F1, le Britannique Oliver Oakes, a démissionné après moins d'un an à ce poste, a annoncé mardi soir l'écurie franco-britannique. "L'équipe a accepté sa démission avec effet immédiat", a écrit Alpine dans un communiqué, précisant que les fonctions d'Oakes seraient remplies par l'actuel conseiller exécutif, l'Italien Flavio Briatore. Le départ surprise du Britannique de 37 ans intervient seulement neuf mois après sa nomination en remplacement du Français Bruno Famin.
Quelque jours plus tard, un nom bien connu dans le monde du sport automobile se retrouve au cœur d’un scandale judiciaire. William Oakes, figure influente dans les coulisses des circuits, a été interpellé la semaine dernière en Grande-Bretagne. Selon les autorités, il aurait été surpris en possession d’une grosse quantité d'argent liquide, suscitant de lourds soupçons de blanchiment d’argent.
Âgé de 31 ans, Oakes est surtout connu comme directeur de l’équipe Hitech Grand Prix, mais aussi pour ses liens familiaux avec Oliver Oakes, ancien directeur d'Alpine en Formule 1. Officiellement, le départ d’Oliver Oakes n’aurait aucun lien avec cette affaire judiciaire. C’est en tout cas ce qu’a tenu à affirmer Flavio Briatore, haut responsable chez Alpine, en réfutant tout climat de tension interne. Il évoque des "raisons personnelles" pour justifier ce retrait soudain.
Derrière cette affaire, c’est un enchevêtrement de structures et de liens financiers qui interpelle. William Oakes occupe également des fonctions au sein de Hitech Global Holdings, entité liée à un rachat controversé de parts d’équipe précédemment détenues par Dmitry Mazepin, un oligarque russe sanctionné par le gouvernement britannique en 2022.
La justice britannique poursuit désormais son enquête, tandis que le monde de la F1 tente de contenir les retombées médiatiques de cette affaire embarrassante. Pour l’instant, l’écurie Alpine garde ses distances avec cette affaire.



















