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L'écurie de Formule 1 Ferrari, qui a fait appel de la sanction de cinq secondes de pénalité infligée à son pilote Carlos Sainz au Grand Prix d'Australie, sera entendue mardi par les commissaires sportifs du GP, a annoncé vendredi la Fédération internationale de l'Automobile (FIA).
L'Espagnol et les représentants de la Scuderia seront entendus par les commissaires "lors d'une audition en visioconférence qui aura lieu mardi 18 avril à 08h00 (...) afin de déterminer s'il existe un nouvel élément pertinent en lien avec la décision prise après l'incident", a écrit la FIA dans un communiqué.
Si Ferrari parvient à démontrer l'existence d'un élément nouveau notable, les commissaires réétudieront l'incident. Une nouvelle audition sera alors organisée et la sanction pourrait être -selon les différents scénarios- maintenue, modifiée ou annulée.
Sainz avait été sanctionné pour avoir tassé l'Aston Martin de Fernando Alonso et avoir envoyé l'ancien champion du monde en tête-à-queue. Alonso avait cependant terminé troisième de la course.
La pénalité de cinq secondes avait fait reculer l'Espagnol de la 4e à la 12e place, hors des points, car la course s'était terminée sous le régime de la voiture de sécurité.
Ferrari estime que Sainz a été traité plus durement que le Français Pierre Gasly, pas sanctionné alors qu'il a accroché son coéquipier chez Alpine Esteban Ocon en fin de course. Les deux Alpine avaient dû abandonner.
"Nous espérons au moins avoir une discussion ouverte avec eux (les autorités de la FIA, ndlr)", avait expliqué la semaine dernière le patron de l'écurie italienne Frédéric Vasseur.
"C'est aussi pour le bien de ce sport, pour éviter d'avoir ce type de décision où vous avez trois incidents sur le même virage et pas la même décision (...) Nous avons eu l'impression que l'incident entre Gasly et Ocon a été traité un peu différemment", avait-il aussi expliqué.