À dix jours de la date limite pour former un nouveau gouvernement, les ambitions indépendantistes de la N-VA semblent s’effacer derrière des objectifs plus pragmatiques. Bart De Wever et son parti revendiquent néanmoins toujours la défense des intérêts flamands. Mais est-ce que la séparation du pays est toujours au programme?
Les discussions entre la N-VA, le MR, les Engagés, Vooruit et le CD&V restent bloquées sur les questions fiscales et socio-économiques. La nouvelle note du formateur Bart De Wever, incluant une baisse des impôts, suscite de vives tensions, notamment chez les socialistes et les centristes.
Bart De Wever (N-VA) a, pour la troisième fois, prêté serment comme bourgmestre d'Anvers, lundi matin, devant la gouverneure de la province Cathy Berx. Juste après la cérémonie, il est parti à Bruxelles où les négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral doivent reprendre à midi.
"Il est temps de sortir le train d'atterrissage. Il reste 14 jours": le formateur Bart De Wever a encouragé dimanche ses partenaires à conclure sans plus trop tarder les discussions pour la formation d'une nouvelle majorité fédérale.
Le président des Engagés, Maxime Prévot, ne s'est guère montré inquiet, dimanche, des propos tenus la veille par le formateur fédéral Bart De Wever sur le communautaire, devant les militants N-VA, réunis à Malines. Pour lui, il n'y aura pas de vaste réforme de l'Etat. La priorité sera d'abord socio-économique.
Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a répété dimanche qu'il n'était pas chaud à l'idée de discuter d'une plus grande autonomie des entités fédérées, dans le cadre des négociations fédérales en cours.
Le président du PTB, Raoul Hedebouw a dépeint dimanche le futur gouvernement Arizona comme une coalition de "casseurs". Devant les militants de sa formation réunis à l'occasion de la Nouvelle année, au centre de Bruxelles, il a promis qu'avec le mouvement social, le PTB les ferait "reculer sur leurs projets antisociaux".
Ce lundi 13 janvier, une importante manifestation se tiendra à Bruxelles pour protester contre la réforme des pensions prévue par le prochain gouvernement fédéral. Lors d’une soirée du Nouvel An, le leader de la N-VA, Bart De Wever, s’est exprimé à ce sujet.
Bart De Wever, président de la N-VA et formateur fédéral, avertit qu'il n’acceptera de gouverner que si des avancées communautaires, un assainissement des finances et une politique migratoire stricte sont actés. Les négociations fédérales, bien que difficiles, avancent lentement.
Le Roi Philippe a accordé mardi à Bart De Wever un nouveau délai pour former un gouvernement fédéral. Celui-ci court désormais jusqu'au 31 janvier, conformément à l'intention affichée par les potentiels partenaires fin décembre. Le formateur y arrivera-t-il?
Les négociations fédérales se poursuivent au 16 rue de la Loi ce lundi. Demain, le formateur se rendra à nouveau chez le roi. Ce dernier lui a demandé une avancée significative.
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