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C'était une conséquence inattendue de la crise sanitaire. Les cambriolages avaient diminué. Eh bien, ils reprennent. L'an dernier, les vols dans les habitations avaient baissé de 30%. Logique, nous étions confinés. Mais depuis le début de cette année, les chiffres sont à nouveau en hausse. 131 cambriolages en moyenne par jour selon la police fédérale.
Et avec le beau temps, les abris de jardin en particulier attirent les convoitises des cambrioleurs. Comme à Genappe (Brabant wallon) par exemple où en début de semaine, les voleurs ont tout emporté sur leur passage. Comme les deux brouettes d'un habitant de la Haute Rue. "Les brouettes ont été retrouvées dans la journée, 500 mètres plus loin dans le talus", explique-t-il. Un peu plus loin, une voisine, elle, n'a pas retrouvé ses outils. "Une tondeuse, une tronçonneuse, un coupe-bordure. Tout du matériel qui n'était certes pas nouveau", raconte-t-elle.
"Nous avons un dogue allemand"
Les voleurs fonctionnent toujours de la même manière. Ils arrivent par les champs, ils coupent la clôture et forcent les abris. Pascal Neyman, chef de corps de la zone de police Nivelles/Genappe, précise: "C'est tellement habituel d'avoir un abri de jardin et d'y mettre tout ce qu'on peut engranger dans une maison. Et malheureusement on ne fait pas toujours attention au système de fermeture." Pourtant dans certains cas, c'était bien fermé. "Les cabanes qui étaient fermées à clé, on a cassé les portes", ajoute l'habitante de Genappe. D'où un certain découragement. "Ici dans la rue, tous les gens ont été volés dans les habitations. Chez nous pas, nous avons un dogue allemand. Un énorme chien. Je pense que c'est dissuasif. Plus que des alarmes", conclut-elle.
Si vous n'avez pas de chiens, changez la serrure avec un bloc plus résistant ou attachez les objets ensemble à l'aide d'une chaine et d'un cadenas.



















