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Alstom va supprimer 150 emplois : « Il y a une petite panique, évidemment », rapporte un travailleur

Par RTL info avec Belga
Le constructeur ferroviaire Alstom a annoncé jeudi, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, son intention de supprimer 150 emplois sur son site de Bruges.

Le constructeur ferroviaire Alstom a annoncé jeudi, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, son intention de supprimer 150 emplois sur son site de Bruges. La réduction du nombre de postes s’effectuera « au plus tôt à partir de la mi-2026 », précise l’entreprise dans un communiqué. Le groupe français dit devoir « s’adapter aux réalités du marché et aligner ses ressources en conséquence ».

Alstom évaluera comment il pourra « réaffecter le plus grand nombre possible d’employés » au sein du groupe. La procédure Renault, qui régit les licenciements collectifs, a été enclenchée. Alstom emploie à Bruges 585 personnes, dont 487 avec un contrat à durée indéterminée et 98 sous contrat temporaire.

Les employés dans le flou

À l’annonce de la nouvelle, un employé du site de Bruges nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. Karim, prénom d’emprunt, travaille dans la société depuis plusieurs années, il nous explique que les 150 postes supprimés devraient être répartis de la sorte : 105 ouvriers (opérateurs, mains d’œuvre) et 45 ingénieurs et membres de l’administratif.

Avec l’approche des vacances d’hiver, les négociations entre direction et syndicat ne devraient débuter qu’au début de l’année prochaine. « Il y a une petite panique, évidemment. J’ai 52 ans, ça serait plus difficile pour moi de retrouver un boulot. On se demande s’ils vont s’arrêter à 150 ou s’il va y avoir une autre vague », redoute-t-il.

Charleroi pas concerné

Le site de Charleroi n’est pas concerné par la restructuration. La direction prévient qu’elle ne donnera pas davantage d’informations à ce stade. Plus tôt cette année, Alstom avait échoué à décrocher une importante commande de trains de la SNCB, qui a finalement opté pour le fabricant espagnol CAF. Les syndicats craignaient que cette décision n’entraîne des pertes d’emplois dans l’usine brugeoise, voire qu’elle ne sonne le glas pour le site.

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