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Le salaire des enseignants représente à lui seul 80 % du budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pas de danger à court terme selon Elisabeth Degryse, mais la situation pourrait devenir critique dès 2029 ou 2030.
Pourquoi ces années-là ? Parce que c’est à ce moment qu’il faudra emprunter sur les marchés pour financer le déficit de la Fédération. Ce sera aussi le moment où arriveront à échéance les premiers emprunts conséquents contractés par le gouvernement précédent, lorsque le déficit avait commencé à exploser.
Selon la ministre-présidente, les deux combinés représentent plus de 2,5 milliards d’euros à trouver. Un exercice qui s’annonce particulièrement coûteux dans un contexte de dégradation des notes de la Belgique, de Bruxelles et de la Flandre. Elisabeth Degryse craint que la note de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne suive la même tendance.
Si cela devait arriver, il faudrait payer plus cher pour emprunter. Pire encore : une dégradation pourrait faire basculer la dette de la Fédération dans la catégorie des produits financiers dits de qualité moyenne inférieure, et donc être boudée par la plupart des investisseurs institutionnels.
Dans ce scénario, la ministre-présidente redoute de ne plus parvenir à se financer. Et, dans ce cas, il ne faudrait que quelques semaines pour que la Fédération Wallonie-Bruxelles ne soit plus en mesure de payer les salaires de ses acteurs.
Pas d’inquiétude immédiate, donc. Mais le message d’Elisabeth Degryse est clair : il faudra s’en préoccuper, et le plus tôt sera le mieux.
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