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Un homme de 27 ans originaire de La Haye a été reconnu coupable vendredi d’avoir abusé en ligne de 30 jeunes filles âgées de 4 à 13 ans aux Pays-Bas et en Belgique. Parmi les victimes figurent au moins cinq filles originaires de Flandre.
Le tribunal de La Haye a infligé à Ibrahim A. une peine de cinq ans d’emprisonnement et un placement conditionnel. Aux Pays-Bas, une mise à disposition de l’Etat est imposée si une personne a commis un crime alors qu’elle souffrait d’un « développement défectueux ou d’un trouble pathologique de ses facultés mentales » et qu’il y a une crainte de récidive. Le tribunal lui demande de commencer un traitement intensif. Le tribunal impose également une autre mesure afin qu’il reste sous surveillance pendant une longue période.
A. s’est fait passer pour une recruteuse de mannequins et a demandé à ses jeunes victimes d’envoyer des photos et des vidéos nues les montrant en train de se livrer à des actes sexuels sur elles-mêmes. « L’accusé a agi avec ruse », a déclaré le tribunal. « Il est clair que l’accusé a tout mis sous le signe de ses propres besoins et de son désir, le bien-être des victimes n’ayant qu’une importance secondaire à ses yeux.
L’homme a approché les jeunes victimes par le biais de TikTok, Instagram et Snapchat. Se faisant passer pour une jeune femme, il invitait les filles à participer à un concours de mannequins et leur indiquait comment réaliser les images, d’abord avec des vêtements, puis progressivement nues et à caractère sexuel.
Il a déclaré à la police avoir approché entre 50 et 100 filles. Sur son ordinateur, on a trouvé des images de 27 victimes dont la police n’a pas pu déterminer l’identité.
Huit ans de prison et une peine d’emprisonnement avec traitement obligatoire ont été requis, mais comme il a bien coopéré pendant l’enquête, il a bénéficié d’une réduction de peine. Cela a permis d’identifier davantage de victimes. « Il est conscient de sa maladie et souhaite un traitement intensif pour ses troubles », a déclaré le tribunal.
Le tribunal a de sérieuses inquiétudes quant à la destination des images. A. a échangé des images des filles avec d’autres personnes et on ne sait pas pour l’instant où ces images ont abouti ou aboutiront.
